Les émigrants - GRAND-LEEZ

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Pendant la période difficile des années 1855-56, plusieurs villageois sont partis aux Amériques pour tenter leur chance.
Voici deux documents intéressants concernants ces émigrés de Grand-Leez :
1- Une liste ci-après provenant des départs depuis Anvers
2- Une publication très intéressante de notre ami J-M Defense :http://www.crahg.be/arch/ns-1998-17 rectif.html
3- Et une étude plus récente de J-Cl Dujardin : ci-après

liste des émigrés US


Plus de détails encore dans cette étude poussée de J-Cl Dujardin, livrée ici dans son intégralité .

 
Les Grand-Leeziens au Wisconsin
 
 
L'État du Wisconsin remarquable par la fertilité de ses terres, est devenu dans la seconde moitié du 19e siècle et principalement entre 1850 et 1870, le lieu de séjour de plusieurs Grand-Leeziens.
La plupart possède une propriété familiale, maison et terres cultivables sans pour autant pouvoir subvenir aux besoins familiaux et assurer un enseignement adéquat à leurs enfants. Les ruelles aux Cafés, Delvaux, du Vilcran sont principalement touchées par ces départs. Après avoir longuement réfléchi, ils ont vendu leurs biens pour tenter de gagner chance et fortune, faisant leurs adieux à leurs parents et amis, ils sont partis pour l'Amérique. Dans la plupart des cas, ces ventes fournissaient à peine de quoi couvrir les frais du voyage et laissait quelque argent pour démarrer au Nouveau Monde. C’est par conséquent, une émigration où l’on quittait tout afin de redémarrer ailleurs, sans espoir de retour.
Ils se sont établis sur les terres du gouvernement dans les comtés de Brown, Kewaunee, Door et formèrent des colonies telles Green Bay, Grandlez, … Quelques Grand-Leeziens ont été enrôlés comme soldats de l'Union et participèrent à la guerre de Sécession. Après le retour dans leur famille, ils connurent une période de prospérité en travaillant dans les commerces, les ateliers, les fermes. Le 8 et 9 octobre 1871, le terrible incendie de Peshtigo fit de nombreuses victimes, des Grand-Leeziens perdirent tous leurs biens.
Le dictionnaire géographique de la province de Namur publié en 1832 par Philippe Vander Maelen, recense à Grand-Leez, 15 fermes et 267 maisons d'une construction assez régulière. D'après le recensement de 1830, il y a 68 chevaux, 60 poulains, 140 bêtes à cornes, 168 veaux, 300 porcs et 600 moutons.
En 1832, la population était de 1 218 habitants. Le dictionnaire des communes de Belgique publié en 1980 par le Crédit Communal, rappelle qu’en 1846, la population s'élève à 1 801 habitants et que l'on y dénombre 366 exploitations agricoles.
 
Les principales causes de cette migration
 
La surpopulation de nos campagnes est une des principales causes de cette migration wallonne. L’évolution du chiffre de la population est essentiellement le fait des naissances et des décès. Si les naissances dépassent les décès, le chiffre de population croît ; ce chiffre décroît si le nombre de décès est supérieur. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les périodes de croissances et décroissances se sont succédées. Le surplus des naissances sur les décès étant souvent contrarié par une épidémie. La mortalité infantile fauchait un enfant sur quatre avant l’âge d’un an. À peine un nouveau-né sur deux accédait au mariage, et la fécondité suivait un rythme naturel qui eût donné à chaque femme une descendance moyenne de huit enfants, si la mortalité en couche n’en avait pas limité le nombre. Pendant la dernière décennie de ce XVIIIe siècle, le nombre de naissances sera particulièrement élevé, et ce, malgré les troubles de l’occupation française, la disette en 1794. Vers 1820, le nombre de mariages augmentera. Pendant la décennie suivante, l’essor démographique prendra un rythme jamais rencontré avant. De 1820 à 1845, la croissance de la population en Belgique atteindra un taux de record avec 50 % en plus. Ces générations arrivées en âge de se marier, rencontrèrent d’énormes difficultés au moment de fonder une famille ; le village était incapable de leur procurer un emploi, plus aucune terre ne leur était disponible. Dans nos villages traditionnels, c’était un des impératifs pour fonder un foyer, il fallait pouvoir nourrir une famille.
 
L’hiver 1844-1845 avait été assez rude, les terres ensemencées de blé ayant souffert des gelées furent remplacées par des plantations de pommes de terre. La récolte s’annonçait prometteuse mais, la maladie fit son apparition. Les tubercules pourrissaient dans le sol. Ce fléau s’étendit sur tout le pays et au-delà à la plupart des cultures d’Europe. Ces effets néfastes ont eu une incidence sur les prix qui ont doublé voire même triplé. Comme la pomme de terre était la base de l’alimentation des classes ouvrières et agricoles, on comprend le désarroi que cela causa auprès de la population. En 1853, la famine avait disparu. La maladie de la pomme de terre détruisant les récoltes de 1847, 1848 et 1849 était vaincue. Le départ à l'étranger apparaît comme une solution pour ceux qui ne mangent plus à leur faim. La misère a poussé dans la population de nos régions, principalement chez les petits cultivateurs et les saisonniers, à émigrer vers l'Amérique.
 
En 1852, l’État du Wisconsin, avait des milliers d’hectares de terres couvertes de forêts, où personne ne demeurait, excepté des "sauvages" et beaucoup d’animaux. Les dirigeants de l’État ont essayé d’attirer les gens pour qu’ils s’établissent chez eux. Des feuillets ont été publiés d’un bout à l’autre de l’Europe, expliquant que l’on pouvait acheter des terres à bas prix, ainsi que des explications sur les facilités de ce pays. Ces feuillets offraient aux amateurs des milliers de kilomètres carrés de terre fertile au prix modique de 1 dollar 25 pour environ 40 ares. Cette somme représentait une bagatelle comparée aux prix pratiqués chez nous.
 
Un bureau d'émigration avait été institué à Anvers dès 1846. Il n'y avait aucune agence, ni succursale en province. Ces bureaux reprenaient les mises en garde déjà citées et, d'ajouter en plus : "Ils doivent, surtout, n'ajouter foi aux renseignements relatifs à la qualité et aux prix des terres qu'on leur offre en vente, qu'après avoir contrôlé, avec le plus grand soin, ces renseignements à des sources dignes de toute confiance".
 
D’autre part, l’action pressante des agents recruteurs, mandatés par des armateurs anversois, faisait campagne pour allécher les amateurs. Adolphe Strauss, armateur anversois, ne parcourait-il pas nos campagnes en quête d’émigrants pour remplir les bateaux ? Des brochures sur l’émigration furent éditées et de nombreuses publicités parurent dans les journaux. Le prix du voyage était en moyenne de 120 francs à l’époque par adulte. Jean Baptiste Mathot, bourgmestre de Grand-Leez, exerçait l’activité d’agent pour le compte des armateurs anversois Strecker, Klein et Stock. Facteur technologique déterminant, le paquebot accélère le rythme des départs outre-Atlantique. La traversée dure environ trente-cinq jours, en 1900, elle n'est plus que de quinze jours au maximum.
 
M. A. Poncelet, Consul de Belgique à Chicago a rédigé un "Mémoire sur l'émigration". Il y écrit :  "Tout Belge qui a de quoi vivre chez lui et qui n'a pas d'autres raisons d'émigrer, doit rester dans son pays, à moins qu'il ne soit doué d'une grande activité et d'une grande facilité pour apprendre la langue anglaise et pour y exercer les diverses industries en faveur en Amérique[1] ; car si l'Amérique est un pays d'immenses ressources, ses richesses ne sont accessibles qu'à l'intelligence, au travail, à l'activité et à l'ordre que déploie le peuple américain".
 
 
La traversée
 
 
Départs d'Anvers tous les mercredis et les samedis par les plus grands et célèbres bateaux à vapeur. Le prix du passage avec nourriture préparée des meilleures qualités (servie 3 fois par jour par les domestiques du bord) est des plus modéré. Telle était la publicité parue dans les journaux de l'époque.
 
Cette publicité était-elle mensongère ?
 
La traversée se fait sur des voiliers, le passage d'Anvers à New York est parfois long et difficile et varie selon les caprices du vent, souvent accompagné de tempêtes. Il y a beaucoup de difficultés, comme la faim, la soif, la maladie et la mort.  
 
En 1837, l'Erié avait relié Le Havre à New-York en 82 jours (dont 40 immobilisé par manque de vent).
 
Une femme écrivait à sa famille :
 
" Si vous vous mettez en voyage, n'ayez pas peur de prendre des provisions car, sur le navire, vous n'aurez que de la nourriture sèche, telle que des pois, des haricots et du riz, et en très petite quantité. Aussi du mauvais biscuit. C'est pourquoi il serait bon, si vous partez, de laisser cuire avant, une quantité de farine et d'en faire du biscuit bien sec. Aussi, il vaut mieux prendre du vin que toute autre liqueur parce qu'il rend l'appétit...".
 
Un autre écrivit à son filleul :
 
" Si vous partez sur un bateau à voiles, il vous faut prendre un peu de provisions car il y aura des moments que vous ne saurez manger celle que vous recevrez ; le meilleur serait d'avoir des biscuits faits par un boulanger, des vrais biscuits, cuits deux fois mais pas séchés ; et pour toute boisson, rien d'autre que du vin…".
 
Plus de 60 nationalités sont représentées dans la population du Wisconsin. De 10 000 habitants en 1830 ; 30 000 en 1840, cet état voit sa population passer à 300 000 personnes en 1850. Pour la période comprise entre 1844 et 1846, il y a seulement 45 belges originaires de la province du Luxembourg. Selon les registres officiels, en 1846 le nombre d'immigrés belges au Wisconsin s'élève à 4 647 sur une population totale de 775 000 personnes. L'augmentation du nombre d'immigrés ne fit que croître : 4 804 en 1870 ; 5 267 en 1880. Le Wisconsin est l'état, où les wallons se fixèrent le plus volontiers, dans le courant du 19e siècle.
 
De nombreuses plaintes au sujet des mauvaises conditions dont les passagers firent l’objet pendant la traversée furent adressées au Gouvernement Belge ainsi qu’au consulat de Belgique à Chicago.
 
En voici quelques-unes :
 
(L’orthographe et le style de l’époque ont été respectés).
 
Chicago (Illinois) le 12 mai 1856
(Consulat de Belgique à Chicago)
Je crois, Monsieur le Ministre, qu'il serait temps et urgent, vu les grandes proportions que prend l'émigration Belge aux États-Unis, de nommer à New York un agent pour les [prochains] et leur éviter les vexations et les friponneries auxquelles ils sont en butte ainsi que j'ai eu l'honneur de vous le dire dans ma lettre du 22 septembre 1855 n°16. Ce agent ne coûterait rien au gouvernement, les cartes remises aux Emigrants suffiraient je crois pour couvrir son traitement.
Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma parfaite considération et de mon entier dévouement.
 
Monsieur le Ministre,
Plusieurs émigrants Belges, passagers du trois mâts David Hoadley, se sont rendus chez moi pour m'adresser des plaintes à l'égard des mauvais traitements qu'ils ont subis à bord de ce navire et des extorsions auxquelles ils ont été en but, tant pendant la traversée que dans le trajet de New-York à ici, tous ont voulus me remettre leurs contrats d'engagement, mais j'ai pensé qu'un seul suffirait pour vous faire reconnaître la justesse de leurs plaintes.
J'ai l'honneur de vous joindre cet engagement (pièce n° 1).
Arrivés à Chicago, ces émigrants ont été déchargés à la station, vu que leurs cartes de passage, ne leurs permettaient pas d'aller plus loin. Cependant leur contrat d'engagement porte bien Green-Bay comme vous pourrez vous en assurer par la pièce n° 1.
L'agent du Great Western Railroad a fait expédier une dépêche télégraphique à Mr P. A. Loescher à New York, correspondant ou agent de Mr Strauss d'Anvers, (voir pièce n° 2), pour lui demander ce qu'il saurait faire de ces émigrants. Par (la pièce n°9), Mr Loscher répond qu'il n'a rien a faire, que de leur donner de bons avis : d'après cette pièce les Émigrants ont du payer leur passage de Chicago à Green Bay après l'avoir déjà payé à Mr Strauss d'Anvers.
De plus, malgré qu'ils avaient contracté pour passage et nourriture, ils ont été la plupart du temps sans vivres et le capitaine n'a pas eu honte de leur en vendre, à des prix énormes. Tous disent que ce dernier ne paraissait que rarement et que la plupart du temps il était ivre dans sa cabine.
Les Emigrants ne réclament pas d'indemnités, comme ils pourraient le faire, je crois ? Mais ils tiennent à vous faire connaître ces faits afin qu’à l'avenir, s'il est possible, d'autres Emigrants ne soient pas en butte aux même vexations et aux mêmes friponneries.
D'autres émigrants arrivés ici le 9 du courant (mai) et embarqués à Anvers par la maison Strauss sur le navire Chimbote, capitaine Morse, se plaignent qu'ils n'ont pas reçus en route la quantité de vivre et d'eau stipulée dans leur contrat et, qu'a leur arrivée à New York, ils n'ont reçu de a part des agents de Mr Strauss, aucune espèce de protection. Plusieurs, parmi eux, ont du, comme les passagers du David Hoadley, payer leur passage à Green Bay ou payer un surcroît de bagage.
Parmi ces Emigrants se trouve le sieur Jean Baptiste Lengele de Thorembais St Trond qui m'est spécialement recommandé (par Monsieur Varhe, directeur aux affaires étrangères) qui me dit que la plupart du temps, il n'a reçu pour lui, sa femme et leurs deux enfants, que deux litres d'eau par jour et souvent la portion de vivre était insuffisante. Arrivé à New York, pas plus que ses compagnons de route, il n'a reçu aucune protection des agents de Mr Strauss. Il a donc payé, pour le transport de ses bagages de New York à Chicago, quarante dollars (son engagement à Anvers n'était valable que jusqu'à New York). Ayant fait peser ses bagages à leur arrivée ici, j'ai trouvé, d'après les tarifs, qu'il avait payés vingt deux dollars de trop.
Il serait à désirer que la maison Strauss imitât la maison Leroy. Un convoi d'émigrants ayant pris ses engagements dans cette maison pour se diriger une partie sur Chicago et l'autre sur Green Bay, a été for bien traité pendant tout le passage, a reçu des vivres et de l'eau en quantité suffisante. A son arrivée à New York, un agent de la maison Leroy est allé les prendre à bord du navire, les a conduits au chemin de fer, a veillé à leurs bagages et les a accompagnés jusqu'à Chicago, ou il est venu avec eux chez moi, pour faire constater qu'ils n'avaient aucunes plaintes à faire pour après, et fait transporter sur le steam-boat les bagages des émigrants qui se rendront à Green Bay et les y a accompagnés.

 Le consul
 Adolphe Poncelet
 
Une autre réclamation…
 
29/7/1856
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères à Bruxelles
 
Les soussignés, Emigrants Belges pour l'Amérique du Nord, partis d'Anvers le 18 juin dernier à bord du navire John Elliot, capitaine Tucker, pour New York, ont l'honneur, Monsieur le Ministre, de vous exposer leur triste situation pendant une traversée de… jours à bord de ce navire. Le tableau ci-joint indiquant la quantité de vivres remis chaque jour pour 354 portions à distribuer vous donnera la mesure de l'insuffisance des vivres et des souffrances qu'elle a pu occasionner pour tous les passagers.
Comme vous pouvez le voir, ce n'est pas que les réclamations les plus énergiques aient manquées pour remédier à un état qui pouvait avoir les plus funestes conséquences pour les Emigrants. Dans ce tableau vous trouverez la date des réclamations et les réponses qui y ont été faites. Plusieurs lettres contenant ces réclamations ont été brutalement refusées par le Capitaine, les autres ont reçu pour réponse un refus formel d'augmenter les distributions. Nous pouvons tous l'attester, l'inhumanité du Capitaine envers nous a dépassé toute l'expression que nous pourrions lui donner qui découle dans son orgueilleux dédain pour les émigrants. Par le Lieutenant Zommers qui parlait notre langue, vu qu'il est Belge, nous avons vu nos justes et pacifiques réclamations repoussées par la brutalité les menaces les plus révoltantes.
Partis d'Anvers le 18 juin à trois heures du matin on ne fit ce jour là aucune distribution de vivres, et ce ne fut que trois jours après qu'on se décida enfin, sur les murmures des passagers, a distribuer un demi litre d'eau douce par jour à chaque passager, quantité qui n'a pas été augmentée une seule fois durant le voyage.
La cuisine à peine suffisante pour cent passagers entraînait dans la cuisson des retards qui plusieurs fois ont ajourné les distributions et jusque vers le soir.
Les vivres distribués par le Lieutenant Sommers, sans poids, sans mesure, sans contrôle et hors la présence des passagers, nous dûmes après en avoir constaté l'insuffisance, demander que la quantité des vivres qui nous était remise soit pesée chaque jour en présence de deux ou plus de passagers à ce commis.
Refus formel. Le passager Streichmans qui insistait sur ce point essentiel et conforme au règlement, reçus pour réponse de la part du Lieutenant Zommers qu'il ait à taire ses réclamations s'il voulait éviter d'être pendu aux grandes vergues ; ceci montre assez que nous avons été traités comme des animaux. C'est en vain que nous avons demandé le règlement du navire et la quantité de vivres que Mr Le Commissaire Maritime avait allouée pour chaque jour. Tout cela ne pouvait être communiqué à des gens qu'on avait pris l'habitude de traiter à l'égal des êtres privés de raison et il n'en pouvait être autrement lorsqu'on saura que le Lieutenant Zommers a dit en présence de plusieurs personnes passagers que les vivres qui resteraient à bord étaient vendus au Capitaine par le sieur Strauss moyennant une somme de 30 dollars.
Une cuisine insuffisante et mal distribuée ne permettait pas de cuire le riz pour qu'il fut mangeable, aucun passager ne pouvait en souffrir, tous le jetaient à la mer, le Capitaine le sut et au lieu d'en donner deux fois par semaine on en distribua quatre fois comme si on avait eu à la tâche de nous faire souffrir en distribuant des vivres que la faim la plus extrême ne permettait même pas de manger.
Nous mentionnerons ici que les pommes de terre qui auraient été d'un grand secours dans ce cas manquaient complètement à bord.
Enfin dans ce malheureux voyage, le Capitaine et le Lieutenant Zommers, semblaient liés pour insulter au sort de pauvres émigrants. Des désordres occasionnés par la faim et la soif éclatèrent plusieurs fois à bord du navire. Des vols furent commis, jamais le Capitaine ne prescrivit aucune mesure pour y mettre ordre montrant, par son dédaigneux silence, le mépris qu'il avait pour les malheureux Emigrants. On vit le Lieutenant Zommers distribuer à un pauvre vieillard de l'urine en place de vinaigre.
Tandis qu'on refusait la note de Mr le Commissaire Maritime pour la quantité et la qualité des vivres à distribuer chaque jour, et lorsque des malheureux souffraient de la faim, on enlevait - pour la nourriture des matelots - six tonneaux de viande du magasin des passagers et marqués Strauss.
Les soussignés mus par le désir d'éviter de pareilles calamités aux Belges qui pourraient faire le même trajet, ont cru devoir vous en donner connaissance. Ce simple tableau est bien en dessous de la réalité, les humiliations et les insultes n'ont pas manqués à des malheureux qui n'ont jamais réclamé que le règlement à la main et avec la plus grande justice.
L'eau distribuée du 14 au 21 juillet fut une eau sale d'une odeur infecte couleur vert plomb et qu'il était impossible de boire même après avoir été bouillie avec le café.
Nous laissons, Monsieur le Ministre, à votre appréciation, combien certaines familles ont du souffrir de n'avoir jamais qu'un demi litre d'eau douce par jour. Enfin, l'eau de mer fut employée pour la cuisson des viandes pendant les 25 premiers jours de la traversée et ne fut supprimée que lorsqu'un médecin du bord représenta énergiquement combien cela pouvait être désastreux pour la santé des émigrants.
Trompés à Anvers par le Sieur A. Strauss affréteur, dédaignés dans les réclamations par le Capitaine Tucker et le Lieutenant Zommers, notre traversée fut une véritable torture et restera dans la mémoire des Emigrants comme une infâme spéculation concertée entre l'affréteur et le Capitaine.
Nous flétrissons comme infâme la manière ignominieuse avec laquelle nous avons été traités ici, et nous portons à la connaissance de nos compatriotes qui auraient l'intention de nous suivre, que s'embarquer sur les navires affrétés par le sieur A. Strauss, se laisser fournir les vivres par lui comme nous l'avons fait, et avec un capitaine inhumain et cupide comme celui que nous avons eu, c'est exposer sa famille et sa santé à des souffrances, à des malheurs, à la mort même, si une traversée venait à se prolonger.
On spécule sur la position des Emigrants, et le cuisinier du Capitaine livra du pain à un franc la livre. Plusieurs durent à cette spéculation de moins souffrir, mais on comprend combien ils ont du dépenser d'argent, et plusieurs arriveront peut être sans un centime. Le Capitaine partageait les bénéfices avec son cuisinier, de cette infâme spéculation dont il était la première cause.
Neuf biscuits par chaque passager et pour sept jours, voila ce qui était distribué pour empêcher de mourir, encore étaient ils d'une mauvaise qualité.
La viande de boeuf était très mauvaise, mal préparée et comme le riz, ils étaient presque toujours impossible de la manger. La vue seule de cette viande qui contenait au moins 40% d'os, nous répugnait. Nous n'avons pas à nous plaindre de la viande de porc.
Nous espérons, Monsieur le Ministre, que vos bons sentiments pour les Emigrants vous feront donner à cette lettre la plus grande publicité possible tant en Amérique qu'en Belgique pour éviter à nos compatriotes de pareils malheurs.
Tous les passagers ont été plus ou moins trompés indignement par le Sieur Strauss qui a employé tous les moyens de séduction, de subtilité et d'escroquerie possible.
Nous maudissons tous cet homme qui par ses ruses ignobles nous a placés sur ce théâtre de souffrance où nous n'attribuons qu'à une bonne et courte traversée de n'avoir pas de plus grands malheurs à déplorer.
C'est dans une entière confiance Monsieur le Ministre en votre philanthropie et votre sollicitude que nous avons l'honneur d'être, de votre Excellence, vos très humbles et très dévoués serviteurs.
A bord du John Elliot, le 29 Juillet 1856.
Signatures des chefs de famille.
 
Les 17, 18, 19 et 20 juin, nous n'avons reçu aucune nourriture ni eau. Le 21, 22 et 23 juin, nous dûmes jeter à la mer, la viande et les légumes ayant été brûlés dans la cuisson. Du 24 juin au 29 juillet suivant, on nous distribua par jour 130 demi kilogrammes de légumes et 65 demi kilogrammes de viande pour tous les passagers au nombre de 396, et 354 portions entières à distribuer par jour, tandis que nous avions droit à 280 demi kilogrammes de légumes et à 102 demi kilogrammes de viande par jour. Chaque passager ne reçu qu'un demi litre de farine et 8 biscuits par semaine, donc tous les sept jours.
Nous ne reçûmes qu'un demi litre d'eau extrêmement puante et infecte par jour, et le tout toujours distribué à des heures différentes et de la manière la plus irrégulière.
Par ce tableau, vous pouvez voir, Monsieur le Ministre, combien nous avons été volés pour les vivres, et accompagné des plus odieux traitements, combien nous avons dû souffrir pendant cette triste et pénible traversée.
Les susdits

 
La paroisse de Grandlez au Wisconsin
 
 
Le village de Grandlez dans le canton de Kewaunee au Wisconsin fut fondé par un groupe d'émigrés wallons, originaire de Grand-Leez. Ce village se nomme aujourd'hui Lincoln. Le premier édifice du culte construit en 1886 est dédié à Saint Pierre. Il remplace une chapelle[2] en rondins bâtie en 1857 par les pionniers. Le père Pellegrin fut l'un des premiers curés de la paroisse de Grandlez. Né en 1846 à Noduwez dans le Brabant wallon, il avait deux ans quand il quitte son village avec toute sa famille.
 
 
Qui sont ces Grand-Leeziens
 
 
Pour 1855, deux sources sont disponibles pour les manifestes des navires. Un pour les départs d'Anvers et l'autre pour les arrivées à New York et dans d'autres ports américains. Il existe des différences entre la liste des navires au départ d'Anvers et les navires arrivant à New York.  
Il existe des listes reprenant les émigrés en partance vers les États-Unis, qui transitent par Hull et Liverpool en Angleterre et les listes des bateaux directs entre Anvers et les États-Unis. Ces émigrants débarqués à Hull sont allés à Liverpool par chemin de fer.
 
Les dates de naissances, mariages et décès en Belgique, reprises dans ce travail ont été vérifiées dans les actes l'État-civil, ainsi que l'orthographie réelle des noms de personnes.
 

Parcourons la composition des différentes familles de Grand-Leez

 
Les enfants repris en italique sont soit décédés à Grand-Leez, soit restés en Belgique.
 
BAUGNIET Antoine Joseph, fils de Daniel Baugniet (de Dhuy) et Françoise Libois. Agriculteur, Il est né à Grand-Leez le 23 mai 1828 et décédé le 16 décembre 1891 à Brussels Wisconsin, suite à une maladie cardio-vasculaire. Le 21 août 1851, il épouse à Thorembais les Béguines, Marie Louise DOCQ, fille de François Docq et Marie Joseph Milaire. Elle est née à Thorembais les Béguines le 23 février 1829 et décédée au Wisconsin vers 1900. Ils habitent ruelle aux-Cafés à Petit-Leez.
Partis d’Anvers le 13 mars 1856, sur le bateau "Francis B. Cutting", arrivés à New-York le 28 avril 1856, ils s’installent à Brussels Wisconsin, avec leur fils né :
-  Jule[3], né à Grand-Leez, le 3 mars 1856 et décédé vers 1880 au Wisconsin.
Deux autres enfants nés à Grand-Leez sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Zélie, née le 3 août 1852 et décédée le 25 janvier 1854.
-  Edouard Joseph, né le 22 avril 1854 et décédé le 25 octobre 1855.
Ce couple a trois autres enfants au Wisconsin.
-  Mary J, née en 1859.
-  Eli, né en 1860.
-  Joséphine, née en 1864.
Antoine Joseph Baugniet, a été enrôlé le 17 novembre 1862 comme soldat belge dans la guerre civile américaine au 34e Infanterie du Wisconsin jusqu'au 31 janvier 1863.

 
BAURAIN Eugène, journalier, fils de Charles Joseph Baurain et Marie Joseph Vleminck. Il est né à Thorembais-Saint-Trond le 21 mars 1830 et décédé le 27 mars 1914 à Lincoln Wisconsin. Le 28 mai 1855, il épouse à Grand-Leez Marie Françoise Gilaine HERBINIAUX, fille de Jean François Gillain Herbiniaux et Marie-Thérèse Masson. Elle est née à Grand-Leez le 21 août 1833 et décédée à Casco Wisconsin, le 18 avril 1918. Marie Françoise Gilaine Herbiniaux est native de Taravisée. Partis d’Anvers en 1881 sur le bateau "Jan Breydel", arrivés à New-York, le 15 septembre 1881 avec leurs enfants nés à Grand-Leez :
-  Eugène, le 9 septembre 1857.
-  Flore, le 11 septembre 1859 et décédée à Casco, le 25 mars 1929.
-  Marie Silvie[4], le 21 avril 1862.
-  Louis Joseph, le 14 avril 1864 et décédé au Wisconsin en 1901.
-  Justine[5], le 9 juin 1866 et décédée au Wisconsin le 26 janvier 1925.
Ce couple a deux enfants nés à Thorembais-Saint-Trond :
-  Isidore, le 2 octobre 1869.
-  Marie Charlotte Octavie, le 14 avril 1873 et décédée au Wisconsin le 6 octobre 1938.
Quatre autres enfants nés à Grand-Leez sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Eugène, né le 4 février 1856 et décédé le 14 février 1856.
-  Marie Octavie née le 26 juin 1860 et décédée le 21 janvier 1872 à l'âge de 11 ans.
-  Victorine née, le 10 juin 1866 et décédée le 11 mars 1866.
-  Victorien, né le 16 janvier 1868 et décédé le 4 avril 1868.
Trois autres enfants nés à Thorembais-Saint-Trond, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Émile Joseph, né le 10 octobre 1875 et décédé le 24 février 1876.
-  Marie Charlotte, née le 24 mars 1871 et décédée le 21 décembre 1871.
-  Marie Julie, née le 21 avril 1878 et décédée le même jour.
 
BAURAIN Nestor, fils naturel de Marie Flore Baurain, accompagne la famille. Il est né à Thorembais-Saint-Trond le 1er janvier 1878 et décédé au Wisconsin, le 23 novembre 1959.

 
BONPERE Anne Marie, née à Grand-Leez, 12 avril 1831. Elle est la fille de Jean Louis Bonpère, (natif de Saint-Germain) et de Marie Agnès Denil, (native de Grand-Leez). Le 2 novembre 1859, elle épouse à Meux Pierre Joseph BOURNONVILLE, né à Meux, le 13 avril 1825. (Il est le fils de Maximilien Bournonville et de Julienne Delerzy.). Bien que née à Grand-Leez, Anne Marie Bonpère est partie de Meux, le 16 septembre 1870, avec son époux et ses deux enfants nés à Grand-Leez; ils se sont installés à Brussels Wisconsin.
-  Marie, née le 11 juillet 1860.
-  Marcellin, né le 25 août 1862.

 
CHARLES [6] François Joseph Gillain, né à Grand-Leez le 16 octobre 1816 et décédé au Wisconsin le 5 décembre 1899 est fils d'Anselme Joseph Charles et de Marie Joseph Jandrain. Il épouse, à Sauvenière le 26 avril 1843, Constance ARZEE, née à Sauvenière le 17 mai 1819 et décédée au Wisconsin vers 1880. Elle est la fille de Gillain Joseph Arzée et de Marie Joseph Gilson. Partis avec leurs enfants le 13 mars 1856 sur le bateau "Francis B. Cutting", arrivés le 28 avril 1856, se fixent à Lincoln Wisconsin.
-  Anselme Joseph né le 29 septembre 1843 et décédé au Wisconsin le 27 février 1917. Il épouse au Wisconsin le 22 juin 1874, Eléonore Jadot née le 14 avril 1853 en Belgique. Ils ont 8 enfants.
-  Anne Joseph née le 25 mars 1845 et décédée au Wisconsin le 12 avril 1909. Elle épouse au Wisconsin en 1862, Victor Deprez né le 12 juillet 1839 à Beauvechain. Ils ont 8 enfants.
-  Ferdinand né le 17 juillet 1848.
-  Pauline Anne Joseph née le 5 mars 1851et décédée au Wisconsin le 2 novembre 1926. Elle épouse au Wisconsin le 29 juillet 1871, Pierre Joseph Dellisse, né le 23 janvier 1848 à Malèves-Sainte-Marie-Wastines (Brabant), fils de Pierre Joseph Dellisse et Marie Françoise Lamblot. Ils ont 6 enfants.
-  Anne Marie Thérèse née le 26 mai 1854.

 
CHARLES Jean Joseph, né à Saint-Denis le 13 mars 1808 et décédé à Lincoln Wisconsin le 10 juillet 1896. Il est le fils des Jean-François Charles et Marie-Thérèse Remacle. Le 28 mai 1836, il épouse à Grand-Leez Marie BAIE, née le 13 février 1808. Elle est la fille de Jean Baie et Marie Joseph Dangotte. Ils habitent à Petit-Leez.  Après avoir vendu leurs biens le 14 mars 1856, ils sont partis d'Anvers avec leurs enfants, le 5 avril 1856 sur le bateau "Atlas" et sont arrivés à New York le 22 mai 1856. Ils se sont établis à Lincoln au Wisconsin.
-  Marie Julienne, née le 9 novembre 1836 épouse en 1862, Gillain Jean-Baptiste Denil né à Grand-Leez le 8 juillet 1836 et décédé au Wisconsin en 1907. Ils ont 2 enfants. Il est le fils de Gilain Joseph Denil et Anne Marie Jandrain. La famille Denil - Jandrain est partie avec ses enfants le 13 mars 1856, à bord du "Francis B Cutting" et sont arrivés à New York le 28 avril 1856. Gilain Jean-Baptiste Denil a participé à la Guerre de Sécession au 34e Régiment d'Infanterie du Wisconsin. Il a été enrôlé le 6 décembre 1862 et libéré pour raison médicale le 20 janvier 1863.  
-  Julien Jean-Baptiste, né le 2 mai 1838 et décédé au Wisconsin le 26 mai 1920. Il épouse le 23 août 1866 à Green Bay Marie Cécile Massart née à Nil-Saint-Martin le 7 avril 1844 et décédée le 17 mai 1911 au Wisconsin. Ils ont 6 enfants.
-  Désiré Joseph, né le 25 novembre 1839, il épouse en 1865 Marie Angeline Dejean née en mars 1847. Ils ont 11 enfants.   
-  Jean Joseph, né le 8 juin 1842.
-  Télesphore Joseph, né le 25 décembre 1844 et décédé le 8 mai 1914 à West Bend au Wisconsin. En 1873, il épouse Célina (Charles) née en mars 1853 et décédée le 21 octobre 1925. Ils ont 5 enfants.     
-  Auguste Joseph, né le 16 février 1848 et décédé le 27 mai 1925. En 1868, il épouse Marie Joseph Bero née à Sart-Walhain le 15 juillet 1846. Ils ont 8 enfants.
Un autre enfant né à Grand-Leez est décédé avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Prosper, né le 22 août 1850 et décédé le 20 novembre 1853.

 
CHARLES Maximilien Joseph, journalier, né à Thorembais Saint-Trond le 15 avril 1824. Il est le fils d'Antoine Joseph Charles et de Victoire Baurain. Le 10 avril 1850, il épouse à Grand-Leez Marie Geneviève BOUCHER née à Grand-Leez le 9 mai 1824. Fille de Jean-Baptiste Boucher et Rosalie Dupont. Ils ont vendu leurs biens le 21 janvier 1856. Partis d'Anvers avec leur fils né à Grand-Leez, sur le "David Hoadlay" le 13 février 1856, arrivés à New York le 17 avril 1856 pour s'installer à Lincoln.
-  Émile, né le 8 octobre 1855.
Deux autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Victoire, née le 1er décembre 1850 et décédée le 24 novembre 1855.
-  Marie Françoise, née le 16 octobre 1852 et décédée le 24 février 1855.
Deux autres enfants sont nés au Wisconsin.
-  Victor, né en 1865.
-  Mathilde, née le 9 mai 1868.

 
CHARLET Pierre, fils de Jean Joseph Charlet et Marie Catherine Paul. Il est né à Zétrud-Lumay le 9 janvier 1810 et décédé au Wisconsin. Le 14 décembre 1842 à Mélin, il épouse en secondes noces[7] Marie-Thérèse DUPONT, fille d'Etienne Dupont et Marie Magdeleine Havaux. Elle est née à Grand-Leez le 2 juillet 1809 et décédée au Wisconsin. A Grand-Leez, ils habitent Ruelle du Vilcran. Partis d'Anvers vers le Wisconsin le 13 février 1856, sur le bateau "David Hoadley", ils arrivent à New-York, le 17 avril 1856.
Ils s'installent à Lincoln Wisconsin avec leur fils :
-  Jean-Baptiste[8], né à Grand-Leez le 31 mai 1846.

 
CONARD Gillain, cordonnier né à Grand-Leez le 17 mars 1810 et décédé au Wisconsin le 18 septembre 1889, fils de Louis Conard et Marie Barbe Baquet. Il épouse le 28 novembre 1838 Marie Françoise NIOUL, née à Grand-Leez le 21 février 1809 et décédée au Wisconsin le 28 avril 1879, fille de Jean Joseph Nioul et Marie Michel Decron. Partis d'Anvers le 13 mars 1856, arrivés à New York 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting". Ils se sont fixés à Scott Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Louis, né le 17 décembre 1839 et décédé le 7 février 1901. Il épouse au Wisconsin vers 1865 Marie Flore Laurent, née à Grez-Doiceau le 4 novembre 1842. Ils ont 10 enfants.
-  Anne Marie, née le 14 août 1842.
-  Marie-Thérèse, née le 8 décembre 1845 et décédée au Wisconsin le 26 mai 1922. Elle épouse au Wisconsin le 4 janvier 1865, Pierre Vrebosch[9] né à Tourinnes-la-Grosse le 1er septembre 1835 et décédé au Wisconsin le 3 août 1905. Ils ont 2 enfants.
-  Auguste Joseph, né le 24 avril 1851 et décédé au Wisconsin le 17 janvier 1869.

 
DARTE Jean Baptiste, tisserand, né à Grand-Leez le 21 juillet 1813, décédé le 20 août 1880 au Wisconsin, fils de Jean Joseph Darte et Marie-Thérèse Delcorps. Il avait épousé à Aische en Refail le 17 mai 1836 Marie Joseph PODOR née à Aische en Refail le 15 mars 1812 et décédée le 3 mai 1902 à Tonet Kewaunee Wisconsin fille de Jean-Baptiste Podor et Marie Joseph Charlier.  La famille est partie d’Anvers à bord du bateau "Francis B. Cutting", le 13 mars 1856 et arrivés à New York le 28 avril 1856. Ils se sont fixés à Green Bay Wisconsin avec les enfants nés à Grand-Leez.
-  Jean Baptiste, né le 16 mars 1837. Il épouse au Wisconsin Désirée Zora Lapierre née en Belgique en 1843. Ils ont deux enfants, Jean-Baptiste né le 18 février 1868 à Robinsonville et Joseph né vers 1870.
-  Marie Josèphe, née le 27 février 1841.     
-  Anne Marie Ferdinande, née le 29 mars 1842 et décédée à Green Bay le 14 août 1906. Elle épouse au Wisconsin, Alphonse Vincent né en juillet 1843 à Biez (Brabant). Ils ont dix enfants.  
-  Julie Joseph, née le 30 juillet 1844 et décédée au Wisconsin en 1919. En 1865 elle épouse Joseph Doyen né en 1836 en Belgique. Ils ont cinq enfants.
-  Eugène Joseph, né le 18 septembre 1845 et décédé à Luxemburg Wisconsin le 9 juin 1924. Le 29 avril 1871, il épouse au Wisconsin Joséphine Hermans[10] née à Grez Doiceau le 3 avril 1852. Ils ont douze enfants.
-  Marie Antoinette née, le 9 décembre 1848 et décédée le 18 novembre 1931 au Wisconsin. Elle épouse Jean-Baptiste Hermans né à Grez-Doiceau le 30 juin 1845. Ils ont neuf enfants.
-  Désiré Joseph, né le 16 janvier 1854.
Cinq autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Julienne, née le 5 octobre 1838 et décédée le 30 décembre 1839.
-  Florent Joseph, né le 6 décembre 1839 et décédé le 10 février 1840.
-  Jean Joseph, né le 5 mai 1843 et décédé le 10 avril 1844.
-  Jean Joseph, né le 12 février 1850 et décédé le 10 mars 1851.
-  Jean Joseph, né le 5 juin 1852 et décédé le 7 septembre 1852.

 
DAVISTER Hubert Joseph, né à Sauvenière le 6 janvier 1821 et décédé le 22 septembre 1908 à Brown County Wisconsin. Il est le fils de Louis Joseph Davister et Marie-Thérèse Legros. Le 2 mai 1843, il épouse en 1res noces Anne Julienne BECQUEVORT, née à Grand-Leez le 11 décembre 1816 et y décédée le 21 mai 1865. Elle est la fille de Philibert Becquevort et Marie-Thérèse Colasse. Ils ont un fils.
-  Louis Joseph, né le 26 mars 1858 et décédé le 2 juin 1909 à Green Bay. Le 25 août 1883, il épouse à Menominee Michigan Joséphine Conard, née à Saint-Germain le 10 décembre 1859 et décédée le 14 janvier 1938 à Green Bay. Elle est la fille de Charles Conard et Clémentine Sarton. Ils ont cinq enfants.
Le 2 août 1865, Hubert Joseph Davister épouse en secondes noces Dieudonnée Gislaine PIERRE, née à Aische en Refail le 23 mai 1836. Elle est la fille de Dieudonné Pierre et Anne Joseph Charlier. Ils ont un fils né à Grand-Leez. Ils ont émigré en 1871.
-  Emile Joseph, né le 5 août 1866 et décédé le 13 décembre 1943 à Sugar Bush Wisconsin. Le 14 juin 1894, il épouse à Brown County Wisconsin Barbara Hoffman née en Allemagne. Ils auront 4 enfants.
Trois autres enfants sont nés au Wisconsin.
-  Lizzie, née en 1872.
-  Mathilde, née le 17 février 1876.
-  Alvina, née en 1878.

 
DEFNET Emmanuel, cultivateur, né à Grand-Leez le 24 décembre 1820 et décédé le 23 avril 1894 à Lincoln Wisconsin. Il est le fils de Philippe Defnet de Saint-Denis et Marie Joseph Hambenne de Grand-Leez. Célibataire, il est parti à bord du "Emerald Isle" par Hull en Angleterre puis à bord du "Henri Clay", il est arrivé le 31 décembre 1855. Il s'établi à Lincoln, il se marie à Brown County le 8 novembre 1857 avec Marie Béatrice BRABANT, née le 11 juillet 1831 à Opprebais et décédée au Wisconsin le 4 mai 1913. Elle est la fille de Antoine Joseph Brabant et Marie Antoinette Rosy, tous deux d'Opprebais. Ils ont 7 enfants au Wisconsin. Emmanuel Defnet possède plusieurs acres de terres. En Belgique il a étudié le métier de chirurgien vétérinaire, profession qu'il pratique depuis qu'il est en Amérique.

 
DEFNET Anne Joseph, née à Grand-Leez le 16 janvier 1815 et décédée au Wisconsin vers 1889. Elle est la fille de Philippe Defnet de Saint-Denis et Marie Joseph Hambenne de Grand-Leez. Le 27 février 1851, elle épouse Charles Joseph MORIAUX, maçon, né à Opprebais le 29 novembre 1821 et décédé à Lincoln en 1904. Il est le fils de Jean Joseph Moriaux et Marie Catherine Labrous. Partis d'Anvers en mai 1856 à bord du "Pyramid", ils sont arrivés à New York le 16 juillet 1856. Leur fils Charles né à Grand-Leez le 29 mai 1852 est décédé à Lincoln le 14 septembre 1913.

 
DEFNET Joseph, cultivateur est né à Grand-Leez le 10 mars 1818. Il est le fils de Philippe Defnet de Saint-Denis et Marie Joseph Hambenne de Grand-Leez. Il épouse à Grand-Leez le 30 avril 1856, Marie FRANCOIS née à Grand-Leez le 30 août 1825. Elle est la fille de Norbert Joseph François et Marie Joseph Gillaine Charles. Partis d'Anvers en mai 1856 à bord du "Pyramid", ils sont arrivés à New York le 16 juillet 1856. Ils ont deux enfants au Wisconsin, Joseph et Mary. Joseph Defnet et Marie François sont rentrés à Grand-Leez en 1868. Joseph Defnet est décédé à Grand-Leez le 17 novembre 1873. Marie François est décédée à Grand-Leez le 26 avril 1904.

 
DELCORPS Jean François, célibataire, né à Grand-Leez le 19 août 1828. Fils de Norbert Delcorps et Marie-Thérèse Stroobants. Il est parti d'Anvers le 16 décembre 1855 et arrivé à New York le 5 mars 1856. Il s'installe à Green Bay.

 
DELCORPS Louis, journalier, fils de Norbert Delcorps et Marie-Thérèse Stroobants. Il est né à Grand-Leez le 13 juin 1819 et décédé le 8 septembre 1891 à Casco Wisconsin. Le 21 février 1844 à Grand-Leez, il épouse en premières noces Marie Joseph ROMAIN, fille de Jean Joseph Romain et Marie-Thérèse Thirion. Elle est née à Grand-Leez le 6 juin 1817 et décédée vers 1870 au Wisconsin.
Partis au Wisconsin, avec escale à Hull et Liverpool le 25 août 1855, sur le bateau "Emerald Isle" puis à bord du "Henri Clay". Ils s’installent à Casco Wisconsin, avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Louis Joseph, né le 5 janvier 1845 et décédé le 14 juillet 1926 au Wisconsin, a épousé en 1873 Joséphine Degodt, née en Belgique en 1851.
-  Marie Adèle, née le 13 mars 1846 et décédée le 3 mars 1920 au Wisconsin. Elle épouse au Wisconsin, Pierre Joseph Jonet[11], né à Perwez le 11 août 1839 et décédé le 2 février 1899 au Wisconsin. Il est le fils de François Jonet et Marie Françoise Paulus. Ils ont 9 enfants.
-  Marie Louise, née le 14 septembre 1848 et décédée le 16 juillet 1939 au Wisconsin, épouse en 1868 Adolphe Vahosmal[12] né à Incourt le 20 septembre 1840.
-  Marie-Thérèse, née le 9 août 1850 épouse en 1871 Joseph Oryall né en 1844.
-  Marie Victorine, née le 29 mai 1852 épouse en 1873 Gustave Joseph Vandervest, né le 11 janvier 1846 à Nodebais.
-  Pierre Joseph, né le 20 avril 1854.
Arrivés à New-York, le 1er octobre 1855. Ils se fixent à Fond du Lac. Le 31 décembre 1880, Louis Delcorps épouse en secondes noces, Marie-Thérèse VANHOSMAL[13], née à Incourt le 12 mars 1850 et décédée en 1927 au Wisconsin. Fille de Henri Joseph Vanhosmal et de Hortense Joseph Jalet. De cette union naissent cinq enfants.

 
DENIL Etienne Gillain né à Grand-Leez le 25 décembre 1809, fils d’Etienne Denil et Marie Joseph Libois. Le 22 septembre 1835, il épouse Anne Marie Gillaine JANDRAIN, née à Grand-Leez le 4 février 1810, fille de Nicolas Jandrain et Anne Joseph Ferooz. Partis d’Anvers le 13 mars 1856 arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting". Ils se fixent à Lincoln Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Gillain Jean-Baptiste[14], né le 8 juillet 1836. Le 6 décembre 1862, il s'enrôle dans la 34e Compagnie d'Infanterie du Wisconsin. Il est démobilisé le 20 janvier 1863. En 1862, il épouse au Wisconsin Marie Julienne Charles, née à Grand-Leez le 9 décembre 1836, fille de Jean Joseph Charles et Marie Joseph Baie.
-  Caroline, née le 9 août 1839.
-  Mélanie Joseph, née le 30 mars 1847 et décédée le 17 février 1932 à Lincoln au Wisconsin. En 1870, elle épouse Charles Antoine Dellise né en 1853 à Malèves et décédé le 16 juin 1911. Ils auront 7 enfants.
Quatre autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Anne Joseph, née le 26 novembre 1841 et décédée le 6 janvier 1851.
-  Mélanie Joseph, née le 7 janvier 1845, décédée à Grand-Leez le 5 juin 1846.
-  Louis, né le 11 mars 1851, décédé le 25 mai 1854.
-  Eugène, né le 1er avril 1854, décédé à Grand-Leez le 29 juillet 1854.

 
DUCHENE Jean Joseph, né à Grand-Leez le 26 janvier 1831 et décédé à Lincoln Wisconsin, le 26 septembre 1898. Il est le fils de Jean Joseph Duchêne et Anne Marie Seron. Le 18 octobre 1854, il épouse à Grand-Leez, Anne Marie NOEL, fille de Louis Noël et Marie-Thérèse Dupont. Elle est née à Grand-Leez le 27 janvier 1834 et décédée vers 1857 au Wisconsin.
Partis au Wisconsin, en novembre 1855, sur les bateaux "Emerald Isle" et "Henri Clay" départ d'Anvers pour New-York avec escale à Hull et à Liverpool. Arrivés à New-York, 31 décembre 1855. Ils se fixent à Lincoln Wisconsin, avec leur enfant né à Grand-Leez :
-  Jean-Baptiste Joseph, né le 13 mai 1855.
Deux autres enfants sont nés au Wisconsin.
-  Isidore, en 1856.
-  Dora, en 1859.
 
 
DUCHENE Jérôme Joseph, né à Grand-Leez le 4 juillet 1828 et décédé le 29 août 1896 à Green Bay. Il est le fils de Jean Joseph Duchêne et Anne Marie Seron. Le 30 avril 1851, il épouse à Liernu Marie Octavie GARDIEN, née le 4 avril 1830 et décédée le 29 juillet 1894 au Wisconsin. Elle est la fille de Hubert Joseph Gardien[15] et Catherine Joseph Louette[16]. Ils sont partis d'Anvers avec leurs enfants nés à Liernu, le 17 juillet 1856 à bord du "Sir Robert Peel" et arrivés à New York le 2 septembre 1856. Il est allé rejoindre son frère parti en 1855.
-  Jean Joseph Célestin, né le 9 janvier 1852.
-  Jean-Baptiste, né le 23 août 1854.
Cinq autres enfants sont nés au Wisconsin.
 
 
DUCHENE Marie Sylvie, née à Grand-Leez le 6 juin 1890 et décédée le 26 décembre 1962 à Escanaba au Michigan. Elle est la fille de Jean-Baptiste Duchêne et Marie Noël. Elle est arrivée le 23 avril 1912 à New York port de Ellis Island. Le 17 juin 1917, elle épouse à Escanaba au Michigan Jean-Baptiste Degrandgagnage, né le 13 novembre 1888 à Union Township au Wisconsin et décédé le 17 août 1973 à Escanaba au Michigan.
 
 
DUPONT Antoine, né à Grand-Leez le 17 août 1837 et décédé le 12 janvier 1911 à Green Bay. Il est le fils de Jean-Baptiste Dupont et Marie Joseph Massin. Le 24 février 1860, il épouse à Grand-Leez Idolie Désirée FROMENT (NAREZ), née le 14 novembre 1835 à Jandrain (Brabant Wallon). Elle est la fille de Guillaume Narez Froment et Angélique Meunier. Ils ont 6 enfants nés à Grand-Leez.
-  Marie Clémentine, née le 20 septembre 1860. Le 5 décembre 1882, elle épouse à Brown County, James Sisley
-  Marie Sidonie, née le 25 mars 1863.
-  Jean-Baptiste, né le 26 mai 1865 et décédé le 9 mars 1867.
-  Marcelin Joseph, né le 2 novembre 1866 et décédé le 28 février 1867.
-  Dorcin Joseph, né le 10 janvier 1868 et décédé le 30 mai 1868
-  Odile, née le 7 mai 1869.
Le 1er décembre 1877 à Brown County, Antoine Dupont épouse en secondes noces Marie Eulalie Brabant, née le 13 juin 1850 à Opprebais. Elle est la fille de Antoine Joseph Brabant et Marie Antoinette Rosy. Ils ont un fils, Jean-Baptiste, né à Tonet le 7 août 1878.
Le 3 octobre 1891 à Kewaunee County, Antoine Dupont épouse en troisièmes noces Catherine Bredael, née en 1854 à Neerijse et décédée le 12 février 1909 à Red River. Ils ont 3 enfants nés au Wisconsin.
 
 
DUPONT Hubert, né à Grand-Leez le 26 frimaire an 9 (17 décembre 1800) et décédé le 22 février 1888 au Wisconsin. Il est le fils de Joseph Etienne Dupont et Marie Joseph Dricot. Le 21 juin 1825, il épouse Marie Catherine NIOUL / Nihoul, née à Grand-Leez le 18 prairial an 10 (8 juin 1802) et décédée le 17 mai 1864. Elle est la fille de Jean Joseph Nioul / Nihoul et Marie Michel Decron. Ce couple a 9 enfants.
Veuf, Hubert Dupont est parti au Wisconsin[17] avec sa fille Marie Françoise Dupont, née à Grand-Leez le 31 juillet 1832 et décédée en 1910 au Wisconsin. Le 13 novembre 1861, elle épouse Jean-Baptiste Durviaux, né à Grand-Leez le 6 mars 1833. Il est le fils d'Amand kh Durviaux et Marie-Thérèse Masson. Ils ont trois enfants. Marie Françoise Dupont épouse en secondes noces, le 13 décembre 1873 à Kewaunee County, Wisconsin Jean Joseph Kinnard, né à Saint-Jean-Geest le 24 septembre 1833. Il est le fils de Mathieu Kinnard[18] et Barbe Tillot. Ils ont 5 enfants, nés au Wisconsin.
 
 
ENGLEBERT Jean-Baptiste[19], né à Grand-Leez le 30 janvier 1813 et décédé à Brussels, Wisconsin le 24 janvier 1891. Il est le fils de Jean Englebert et Marie Gillaine Denil. Le 21 février 1839, il épouse à Gembloux Marie Joseph PIERARD, née à Gembloux le 27 octobre 1813 et décédée le 26 octobre 1883 à Door County, Wisconsin. Elle est la fille de Philippe Piérard (coutelier) et Marie Agnès François. Cette famille est partie d'Anvers le 13 février 1856 à bord du "David Hoadley" et est arrivée à New York le 17 avril 1856 nés à Gembloux. Ils ont eu 6 enfants nés à Gembloux.
-  Félix Jean-Baptiste, né le 19 octobre 1839 et décédé le 14 juillet 1937 à Door County.
-  Désiré, né le 13 décembre 1841 et décédé le 26 décembre 1923 à Door County.
-  Victor Joseph, né le 7 juin 1843 et décédé en janvier 1882 à Ahnapee City (Algoma).
-  Gustave Joseph, né le 25 mars 1848 et décédé le 2 juillet 1936 à Misere, Wisconsin.
-  Charles Joseph, né le 11 juin 1850 et décédé le 26 décembre 1935-2 à Misere, Wisconsin.
-  Constant Désiré Jean-Baptiste, né le 13 septembre 1852 et décédé en 1856 à Chicago Illinois.
Un autre enfant né à Gembloux est décédé avant le départ au Wisconsin.
-  Charles Joseph, né le 21 novembre 1845 et décédé le 23 juin 1848.
Une fille est née au Wisconsin : Mary, née le 12 février 1857 et décédée en 1942.
 
 
FACHAMPS Antoine Guillaume, tailleur de pierres, fils de Michel Fachamps[20] et Marie-Thérèse Albert. Il est né à Mélin le 10 octobre 1823 et décédé vers 1908 au Wisconsin. Marié civilement à Mélin[21], le 14 décembre 1842 et religieusement à Grand-Leez le 10 janvier 1843, avec Anne Marie Bernardine THIRION, fille de Jacques Joseph Thirion et Anne Marie Rosalie Dupont. Elle est née à Grand-Leez le 17 octobre 1822. Ils habitent à la Taille Antoine.
Partis au Wisconsin, avec escales à Hull et Liverpool le 19 août 1855, sur le bateau "Alis Jackson". Arrivés à New-York, le 28 septembre 1855, ils s’installent à Fond du Lac et ensuite à Wright County Wisconsin, avec leurs enfants nés à Grand-Leez :
-  Alexandre Joseph, né le 10 août 1844.
-  Marie Geneviève, née le 14 septembre 1852.
Deux autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marcelin, né le 1er octobre 1846 et décédé le 21 novembre 1847.
-  Marie Adèle, née le 21 août 1849 et décédée le 29 novembre 1854.
 
Les familles Fachant et Houart émigrent en 1855 vers Fond-du-Lac, Wisconsin. Au printemps suivant, Ernest Houart et son épouse Marie Dupont, leurs trois enfants : Geneviève, Anne et Jean-Baptiste prennent la route de Monticello attirés par des promoteurs de la Big Prairie.
A Monticello, ils louent un chariot, deux chevaux et leur conducteur. Arrivé à hauteur d'un lac en pleine forêt, le chariot se brisa. Le conducteur leur promit de revenir pour emmener la famille à Big Prairie, mais ne revint jamais. Ernest Houart finit par s'installer sur place, bientôt rejoint par des colons franco-canadiens, irlandais et scandinaves.
Au début, tout le ravitaillement devait venir de Monticello, et la forêt, très dense, ne permet pas de défricher beaucoup chaque année. Les colons sont sauvés de la pauvreté par la vente des racines de ginseng, le prix élevé qu'ils en retire leur permet d'acheter de nombreux terrains, des chevaux et des machines agricoles. Les colons furent harcelés par les Indiens pendant toute cette période, devant parfois se réfugier à Monticello pour leur échapper. Ernest Houart est rejoint en 1863 par Alexandre Fachamps, et son fils, Alexandre junior qui vient d'être incorporé dans l'armée fédérale[22].
 
 
Alexandre Joseph Fachamps[23] (fils), s'est enrôlé comme soldat belge dans la guerre civile américaine. Le 25 juin 1837, il épouse Catherine Maurice.
Ce couple aura neuf enfants.
Les familles (Fachant et Maurice) vivent à Fond du Lac, dans le Wisconsin, avant de s'installer dans le comté de Wright au Minnesota. Alexandre Fachant décède le 8 juin 1925 à Annendale, dans le comté de Wright, Minnesota
Alexandre Fachant, contracte la rubéole noire. Quand il est guéri, il gagne au cours de son affectation au 3e d'Infanterie de Volontaires du Wisconsin une forte fièvre pulmonaire et une diarrhée chronique. Quand il quitta l'hôpital de Wilmington des séquelles des maladies précédentes se déclarèrent : atteintes du foie, surdité quasi totale de l'oreille gauche. Il fut alors soigné au Lincoln General Hospital de Washington D.C.
Depuis sa démobilisation, il souffre continuellement de faiblesse générale, de maux de tête, de tournoiements, de chutes et est souvent incapable de rester seul.

Depuis sa sortie de l'armée, il est fixé comme fermier dans le comté de Wright, MN. Avant son service militaire, c'était un homme sain, de bonne condition physique. Maintenant il est incapable de gagner sa subsistance par des travaux manuels. Les maladies ci-dessus décrites furent contractées au service des États-Unis[24].
 
Alexandre Fachant rejoint la Marine le 26 novembre 1863 et est affecté à bord du "Clara Dolsen" du 26 novembre 1863 au 1er décembre 1863.
Il est à bord du "Mound City" du 2 décembre 1863 au 25 décembre 1864. Le "Mound City" n'est pas un navire chanceux. Le 10 mai 1862, il est coulé par un navire bélier confédéré équipé d'une lourde proue en fer spécialement conçu pour ramoner et couler les navires ennemis. Il est remis à flot et réparé. Le 17 juin 1862, alors qu'il se trouve sur la rivière Arkansas, près de Saint-Charles, dans l'Arkansas, il est touché à la chaudière arrière, par un boulet de canon. La chaudière explose, tuant 125 des 175 hommes à bord. Cela est considéré comme l'un des tirs les plus destructeurs tirés pendant la guerre civile. La coque n'est pas endommagée, elle est réaménagée et termine la guerre.
Alexandre porte des tatouages : un "blason américain" sur son avant-bras gauche et un "crucifix" sur son avant-bras droit. Le 25 décembre 1864, il est démobilisé de la marine et le 13 janvier 1865, il rejoint la compagnie B., 3ème d'infanterie de volontaires du Wisconsin et sert sous les ordres du général Sherman dans la campagne de Caroline. Il est démobilisé de l'armée le 6 juillet 1865.
 
 
GREDE Marie Josèphe, née à Grand-Leez le 2 février 1807. Elle est la fille de Albert Grède et Marie Joseph Delcorps. Le 29 septembre 1829, elle épouse Antoine Joseph COLIGNON, né à Grand-Leez le 21 juin 1806. Celui-ci décède à Grand-Leez le 29 décembre 1851. Il est le fils de Lambert Colignon et Marie Joseph Noël.  Elle embarque avec ses enfants nés à Grand-Leez à bord du "Pyramid" en mai 1856 et arrivés à New York le 16 Juillet 1856, ils se sont fixés à Gardner
-  Jean Joseph, né le 3 octobre 1834 et décédé le 1er mai 1896 à Door County Wisconsin. Le 17 avril 1865, il épouse Marie-Thérèse Moureau[25], née le 16 juin 1846 à Beauvechain. Ils ont 9 enfants.
-  Marie Désirée, née le 3 février 1837 et décédée le 21 juin 1906 à Door County Wisconsin. En 1859, elle épouse Jean Joseph Henquinet[26], né en 1830 à Tourinnes-la-Grosse. Ils ont 6 enfants. Le 8 octobre 1871, ils perdent leurs biens dans l'incendie de Peshtigo
-  Antoine Joseph, né le 15 juin 1839 et décédé le 14 novembre 1856 à Door County Wisconsin.
-  Marie Joseph Victoire, née le 10 décembre 1841 et décédée le 29 juillet 1868 à San Francisco Californie. Elle a épousé Pierre Joseph Henquinet, né le 30 janvier 1836 à Tourinnes-la-Grosse.
Cinq autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Joseph, née le 3 juillet 1830.
-  Isidore Jean-Baptiste, né le 16 avril 1832
-  Jean-Baptiste, né le 31 août 1850.
-  Anne Marie, née le 25 août 1844.
-  Marie-Thérèse, née le 2 juin 1847.
   
 
HOUART Ernest Joseph, tailleur de pierres, fils de Jean Jacques Houart et Marie Célestine Prévot[27]. Il est né à Mélin le 19 brumaire an 13 (10 novembre 1804). Marié à Grand-Leez le 14 avril 1832, avec Marie Joseph DUPONT, fille d’Etienne Dupont et Madeleine Havaux. Elle est née à Grand-Leez le 15 fructidor an 12 (2 septembre 1804). Partis d'Anvers le 19 août 1855, sur le bateau "Alis Jackson". Escale à Hull, puis en chemin de fer jusque Liverpool. Ensuite départ le 22 août 1855, sur le bateau "Ashburton". Arrivés à New-York, le 28 septembre 1855. Ils se fixent à Fond du Lac, avec leurs enfants nés à Grand-Leez :
-  Geneviève, née le 18 avril 1832.
-  Anne Joseph, née le 15 février 1834.
-  Jean-Baptiste, né le 17 octobre 1840.
Trois autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Joséphine, née le 6 août 1838 et décédée le 23 octobre 1839.
-  Anne Marie Geneviève, née le 23 septembre 1845 et décédée le 26 octobre 1845.
-  Louis Joseph né le 4 novembre 1847 et décédé le 10 janvier 1848.
 
 
JANDRAIN Jean Baptiste, né à Grand-Leez le 29 mars 1819 et décédé à Grand-Leez le 8 janvier 1874, fils de Nicolas Jandrain et Anne Joseph Ferooz. Il épouse à Grand-Leez le 26 avril 1843 Marie Julienne CONARD née à Grand-Leez le 7 septembre 1825 et décédée à Grand-Leez le 22 février 1903, fille de Louis Conard et Marie Barbe Baquet. Partis d’Anvers le 13 mars 1856 arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting". Ils se fixent à Lincoln Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Marie Julienne, née à Grand-Leez le 14 novembre 1850 et y décédée le 24 décembre 1877.
-  Louis, né à Grand-Leez le 20 avril 1854.
- Joséphine, née le 1er juillet 1849 à Grand-Leez, y est décédée le 1er mars 1850 avant le départ de la famille au Wisconsin.
Cette famille est rentrée à Grand-Leez, à une date inconnue. Un enfant est né après le retour.
-  François, né à Grand-Leez le 26 février 1864 a épousé le 7 juin 1890 à Grand-Leez, Odile Debouge, fille de Jean Lambert Debouge et Marie Julienne Noël. Il est décédé[28] le 6 février 1897 à Auvelais à l'âge de 33 ans.
 
 
JANDRAIN Jean Joseph, journalier, né à Grand-Leez le 12 janvier 1819 et décédé vers 1880 au Wisconsin. Il est le fils de Jean-François Jandrain et Marie Joseph Delcorps. Il épouse en 1res noces le 12 avril 1842 Marie Catherine Julienne COLSON, née à Grand-Leez le 18 mars 1819 et décédée le 9 avril 1845. Elle est la fille de Guillaume Colson et Marie Catherine Mélotte.
Jean Joseph Jandrain épouse en secondes noces à Grand-Leez le 2 mai 1856, Marie Antoinette Joseph FROMENT, servante demeurant à Grand-Leez. Née à Warêt l'Evêque le 5 septembre 1819, elle est la fille de Toussaint Joseph Froment et Marie Bernardine Joseph Orban. A Grand-Leez, ils habitent Ruelle Delvaux. Cette famille est partie d'Anvers avec ses enfants, le 16 décembre 1855 à bord du "President Schmidt" et est arrivé à New York le 5 mars 1856
-  Catherine, née du 1re mariage, le 26 mai 1843 est décédée au Wisconsin le 5 novembre 1892.  Elle épouse Antoine Joseph Grave, né à Nil-Saint-Vincent le 28 février 1814 et décédé le 15 mai 1893 au Wisconsin. Fils de Antoine Joseph Grave et de Jeanne Joseph Dujardin. Ils ont 4 enfants.
Quatre enfants sont nés à Grand-Leez du second mariage :
-  Jean-Pierre, né le 21 octobre 1847 et décédé à Lincoln le 22 août 1919. Vers 1868, il épouse Flora Gigot[29], née à Tourinnes Saint-Lambert le 21 août 1849 et décédée au Wisconsin le 4 janvier 1933. Ils ont 8 enfants
-  Gillain Joseph, né le 29 septembre 1849 et décédé à Lincoln le 15 décembre 1925. Le 4 juillet 1875, il épouse au Wisconsin, Marie Catherine Gigot, née à Tourinnes Saint-Lambert le 2 janvier 1855 et décédée à Lincoln le 27 octobre 1934. Ils ont eu 3 enfants.
-  Désirée, née le 1er août 1852 et décédée au Wisconsin le 28 juin 1913. Vers 1868, elle épouse Alexandre Joseph Macaux, né à Grand-Leez le 20 septembre 1844 et décédé au Wisconsin, le 24 juin 1933. Ils ont 12 enfants.
-  Marie Thérèse, née le 23 octobre 1855.
 
 
LALUNE Pierre, journalier, né à Grand-Leez le 3 juin 1806 et décédé au Wisconsin vers 1880. Il est le de Amand Lalune et Marie Joseph Rosy. Le 11 mai 1836, il épouse à Tourinnes-les-Ourdons (Tourinnes-Saint-Lambert), Marie FAVART, né à Tourinnes les Ourdons le 20 mai 1809 et décédée au Wisconsin vers 1880. Elle est la fille de Charles Joseph Favart et de Marie Joseph Rousseau. À Grand-Leez ils habitent Ruelle Delvaux. Ils sont partis d'Anvers avec leurs enfants nés à Grand-Leez le 16 décembre 1855 à bord du "President Schmidt" et arrivés à New York le 5 mars 1856. Ils se sont installés à Gardner.
-  Jean Joseph, né le 7 septembre 1841.
-  Marie-Thérèse, née le 21 janvier 1844 et décédée au Wisconsin le 1er avril 1924. Elle a épousé vers 1863, Jacques Joseph Neuville, né à Liernu le 13 mai 1840 et décédé le 5 mars 1912 au Wisconsin. Il est le fils de Ghislain Joseph Neuville et de Marie Joseph Delsaux, tous deux de Liernu. Ils ont 9 enfants.
-  Adolphine Marie Joseph, née le 29 mars 1847.
-  Anne Joseph, née le 23 octobre 1853 et décédée au Wisconsin le 14 octobre 1895. Vers 1870, elle épouse Henri Joseph Gigot[30], né le 18 mars 1849 à Nil-Saint-Vincent et décédé à Gardner le 13 mars 1943. Ils ont 5 enfants.
Trois autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Julie, née le 21 décembre 1837 et décédée le 28 novembre 1839.
-  Julie Joseph, née le 27 février 1840 et décédée le 3 juillet 1842.
-  Emilien Gilain Joseph, né le 29 décembre 1849 et décédé le 8 avril 1851.
 
 
LAROUSSE[31] Anne Marie, serait née à Grand-Leez vers 1797 (elle avait approximativement 58 ans). Partie d'Anvers le 24 novembre 1855, sur le bateau "Emerald Isle". Escale à Hull, en chemin de fer jusque Liverpool, puis départ sur le bateau "Henry Clay". Arrivés à New-York, le 31 décembre 1855.
 
 
LAPIERRE (dit MALACHE) Pierre Joseph, scieur de long, fils d'Anne Catherine Malache[32]. Il est né à Eghezée le 2 août 1813. Il épouse à Grand-Leez le 17 juillet 1837, Marie Joseph HENRICOT, fille de Lambert Henricot[33] et d'Anne Marie Joseph D'aoust[34]. Elle est née à Grand-Leez, le 17 août 1813. Partis au Wisconsin, en novembre 1855, sur les bateaux "Emerald Isle et Henri Clay" départ d'Anvers pour New-York avec escale à Hull et à Liverpool. Arrivés à New-York, 31 décembre 1855. Ils se fixent à Green Bay Wisconsin, avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Marie Joseph, née le 8 mars 1839.
-  Désirée Joseph, née le 4 octobre 1843 et décédée vers 1870 au Wisconsin. Elle épouse Jean-Baptiste Darte, né à Grand-Leez le 16 mars 1837, fils de Jean-Baptiste Darte et Marie Joseph Podor. Ils auront des enfants au Wisconsin, dont : Jean-Baptiste et Joseph.
-  Anne Marie, née le 12 mars 1853.
Quatre autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Anne Marie, née le 31 mars 1838 et décédée le 21 avril 1838.
-  Jean-Baptiste, né le 10 novembre 1840 et décédé le 23 mai 1843.
-  Jean Joseph, né le 8 octobre 1845 et décédé le 22 mai 1846.
-  Marie-Thérèse, née le 5 juin 1847 et décédée le 7 février 1854.
Cette famille est partie avec Anne Marie Joseph Aoust[35],mère de Marie Joseph Henricot, née à Grand-Leez le 11 août 1784.
 
 
LORGE Jean Joseph, né à Grand-Leez le 27 décembre 1800 et décédé le 30 janvier 1882 au Wisconsin, fils de Jean Joseph Lorge et Marie Catherine Thirion. Il épouse le 26 novembre 1823 à Grand-Leez Marie Françoise DELWICHE née à Aische en Refail le 9 nivôse an 6 (29 décembre 1797) et décédée au Wisconsin vers 1880, fille de Jean Joseph Delwiche et Marie Joseph Dupuis. Partis d’Anvers le 13 mars 1856 arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting". Ils se sont fixés avec leurs enfants à Lincoln Wisconsin.
-  Jean Joseph, né à Aische en Refail le 5 novembre 1824.
-  Jeanne Joseph, née à Aische en Refail le 24 décembre 1831.
-  Marie Adolphine, née à Aische en Refail le 19 juin 1837.
-  Justine, née à Aische en Refail le 24 septembre 1840.
Deux autres enfants sont nés et décédés à Aische en Refail avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Victor Joseph, né à Aische en Refail le 1er mars 1828 et décédé le 27 avril 1834.
-  Joséphine, née à Aische en Refail le 5 mai 1834 et décédée le 29 décembre 1840.
 
 
MACAUX Jacques Joseph, cultivateur, né à Meux le 27 juillet 1798 et décédé au Wisconsin vers 1880. Il est le fils de Jacques Joseph Macaux et Marguerite Jaumain. Le 9 avril 1823, il épouse en premières noces à Grand-Leez, Marie Josèphe Françoise FAUCOMONT née à Grand-Leez, le 16 juillet 1796 et décédée le 9 janvier 1840. Elle est la fille de Jean Faucomont[36] et Marie Françoise Brassine[37].
Deux enfants nés à Grand-Leez du 1er mariage, sont partis d'Anvers le 24 novembre 1855 à bord des bateaux "Emerald Isle" avec escale à Hull puis à partir de Liverpool à bord du "Henry Clay", arrivés à New York le 31 décembre 1855.
-  Jean-Baptiste, né le 16 septembre 1830.
-  Jean-François, né le 14 septembre 1836 et décédé au Wisconsin vers 1917.
Sept autres enfants nés à Grand-Leez du 1er mariage, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Antoine, né le 8 décembre 1827 et décédé le 14 février 1831.
-  Jérôme, né le 30 juillet 1829 et décédé le 10 août 1829.
-  Jean-Baptiste, né le 30 juillet 1829 et décédé le 8 août 1829.
-  Marie Joseph, née le 31 mars 1832 et décédée le 6 juillet 1833.
-  Rosalie, née le 3 mars 1834 et décédée le 16 février 1836.
-  Jean-François, né le 21 juillet 1835 et décédé le 1er décembre 1835.
-  Marie Joseph Julie, née le 18 mai 1839 et décédée le 27 juin 1839.
Il épouse en secondes noces à Grand-Leez, le 27 octobre 1841, Marie-Catherine QUINTIN veuve de Jean-Baptiste Thibaut[38]. Elle est née le 9 floréal an IX – (29 avril 1801) à Thorembais les Béguines. Elle est la fille de Jean François Quintin et Marie-Thérèse Lambert. Ils sont partis avec leurs enfants, le 17 juillet 1856 à bord du bateau "Sir Robert Peel", arrivés à New York le 2 septembre 1856. Ils se fixent à Lincoln[39] Wisconsin.
Deux enfants sont nés du second mariage à Grand-Leez :
-  Félicien[40], né le 11 septembre 1842 et décédé le 18 mai 1919 au Wisconsin. Le 4 octobre 1864 il s'enrôle dans l'US Civil War Infanterie du Wisconsin jusqu'au 14 juillet 1865. Il épouse en 1862 Félicie Rouer née à Ernage le 19 décembre 1842 et décédée le 18 avril 1902 au Wisconsin. Elle est la fille de Gillain Joseph Rouer[41] et Marie Joseph Stache. Ils ont 13 enfants. Agriculteur, il perd tous ses biens dans le grand incendie du nord-est du Wisconsin[42].
-  Alexandre, né le 20 septembre 1844 et décédé le 24 juin 1933 au Wisconsin. Il épouse en 1868, Désirée Jandrain née à Grand-Leez le 1er août 1852 et décédée le 28 juin 1913. Elle est la fille de Jean Joseph Jandrain et de Marie Antoinette Froment[43]. Ils ont 12 enfants.
 
 
MACAUX Jean-Baptiste[44], fils de Jacques Macaux et Marie Joseph Françoise Faucaumont. Il est né à Grand-Leez le 16 septembre 1830 et décédé le 19 juillet 1917 au Wisconsin. Parti au Wisconsin en novembre 1855, sur les bateaux "Emerald Isle et Henri Clay" départ d'Anvers pour New-York avec escales à Hull et Liverpool. Arrivés à New-York, 31 décembre 1855. Il se fixe à Lincoln Wisconsin. Il épouse en premières noces le 13 mai 1857, au Wisconsin Euphrasie KINNARD, née en Belgique le 14 mai 1830 et décédée au Wisconsin le 20 mai 1880.
Sept enfants sont nés de cette union.
-  Euphrasie, née en 1858.
-  Catherine, née en 1862.
-  Eléonore, née en 1864.
-  Marie, née en 1868.
-  Jérôme, né en 1871.
-  Dieudonné, né en 1873.
-  Joseph, né en 1876.
Le 3 octobre 1864, il s'enrôle comme soldat belge, dans la 3e Compagnie d'Infanterie des Volontaires du Wisconsin, jusqu'au 18 juillet 1865. Veuf, il épouse en secondes noces le 10 novembre 1881, Marie Catherine BOSMAN née le 17 décembre 1831 à Opprebais, fille de Louis Joseph Bosman et Marie Catherine Liesse. Son frère Jean François est parti en même temps que lui.
 
 
MACAUX Jean François, fils de Jacques Macaux et Marie Joseph Françoise Faucaumont. Il est né à Grand-Leez, le 14 septembre 1836. Parti seul au Wisconsin en novembre 1855, sur les bateaux "Emerald Isle et Henri Clay" départ d'Anvers pour New-York avec escales à Hull et Liverpool. Arrive à New-York, 31 décembre 1855. Il se fixe à Lincoln Wisconsin. Il épouse à Brown County Wisconsin, le 7 mars 1871 Louise THEYS, fille de François Joseph Theys de Pietrebais et Rosalie Godsoul (Godesoul) de Beauvechain. Elle est née à bord du bateau "Sea Lark", parti d'Anvers le 13 février 1856 et arrivé à New-York le 27 mars 1856. Elle décède à Lincoln Wisconsin en 1880. Jean-François Macaux est parti avec son frère Jean-Baptiste.
Ce couple eut 6 enfants au Wisconsin.

 
MARTIN François Joseph, né le 22 juin 1847, décédé au Wisconsin le 3 novembre 1910, épouse en 1868 Anne Joseph LUMAYE, née à Tourinnes-les-Ourdons le 9 décembre 1843 et décédée le 13 février 1856. Elle est la fille de Jean Joseph Lumaye et Marie Françoise Buchet. Ce couple à un enfant. La famille Lumaye est partie d'Anvers le 13 février 1856 à bord du "David Hoadley" et arrivée à New York le 17 avril 1856. Veuf François Joseph Martin épouse en secondes noces le 23 septembre 1879 Marie Julienne BAUD'HUIN, née à Meux le 15 septembre 1858 et décédée au Wisconsin le 19 janvier 1924. Elle est la fille de Denis Joseph Baud'huin[45] et Marie Joseph Latour. François Joseph Martin et Marie Julienne Baud'huin ont 6 enfants au Wisconsin.
 
 
MARTIN Jean François, né à Grand-Leez le 17 juin 1810 et décédé le 11 février 1896 au Wisconsin. Fils de Jean-François Martin et Angélique Taton. Il épouse à Grand-Leez le 12 janvier 1835, Marie-Thérèse Françoise MASSART, née à Grand-Leez le 6 août 1812, fille de Melchior Massart et Jeanne Joseph Libois Partis d’Anvers le 13 mars 1856, arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting".
Ils se fixent à Brussels Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Louis Joseph, né le 20 juillet 1835.
-  Marie Julienne, née le 18 septembre 1836.
-  Jean Joseph, né le 2 mai 1839 et décédé le 23 novembre 1913 au Wisconsin. En 1866, il épouse Adolphine Jacqmin, née le 8 juin 1844 en Belgique et décédée le 1 mai 1906 au Wisconsin.
-  Marie Thérèse, née et baptisée le 25 mai 1844, enregistrée à l'État-civil de Grand-Leez le 5 juin 1844.
-  François Joseph, né le 22 juin 1847.
-  Eugène, né le 16 décembre 1849.
Trois autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Jean-Baptiste, né le 28 novembre 1841 et décédé le 13 février 1846.
-  Ferdinand, né le 3 juillet 1852 et décédé le 30 juillet 1852.
-  Jean-Baptiste, né le 11 octobre 1853 et décédé le 17 octobre 1853.
 
 
MARTIN Marie Julienne, née à Grand-Leez le 18 septembre 1836 et décédée au Wisconsin le 3 mai 1901, épouse en 1862 Prosper Jean-François LECAPITAINE, né à Grez (Brabant) le 10 septembre 1837 et décédé au Wisconsin le 4 novembre 1917. Il est le fils de Jean-Baptiste Lecapitaine et de Adélaïde Coppe (décédée). La famille Lecapitaine est partie le 26 mars 1856 à bord du bateau "Lacedemon" arrivée le 12 mai 1856 destination Lincoln. Prosper Jean-François Lecapitaine et Marie Julienne Martin ont 9 enfants au Wisconsin.
 
 
MONTFORT Amand, né à Grand-Leez la 31 décembre 1818 et décédé le 5 mai 1907 au Wisconsin. Il est le fils de Jean Joseph Montfort et Marie-Thérèse Lambeaux. Il est parti d'Anvers le 24 novembre 1855 à bord des bateaux "Emerald Isle" avec escale à Hull puis à partir de Liverpool à bord du "Henry Clay", arrivés à New York le 31 décembre 1855.
 
 
MONTFORT Emmanuel, né à Grand-Leez, le 9 février 1822 et décédé le 4 juillet 1904 à Kewaunee County, Wisconsin. Cordonnier il est le fils de Jean Joseph Montfort et Marie-Thérèse Lambeaux. Il est Le 4 juin 1846, il épouse à Grand-Leez, Marie Florence DENIL née à Grand-Leez le 25 mai 1825, fille de Ghislain Denil et Marie Joseph Noël. Partis d'Anvers le 24 novembre 1855, sur le bateau "Emerald Isle". Escale à Hull, en chemin de fer jusque Liverpool, puis départ sur le bateau "Henry Clay". Arrivés à New-York, le 31 décembre 1855.
Ils se fixent à Casco avec leurs enfants nés à Grand-Leez :
-  Marie-Thérèse Florence, née le 19 décembre 1846 et décédée au Wisconsin en 1932.
-  Gustave Joseph, né le 6 août 1848 et décédé au Wisconsin, le 16 mai 1926. Il épouse au Wisconsin, Marie Joséphine Denil[46] née le 8 juin 1854 en Belgique et décédée le 8 janvier 1940 Casco Township, Wisconsin. Ils ont 7 enfants.
-  Marie Adolphine, née le 8 février 1851 et décédée au Wisconsin, le 24 juin 1919. Elle épouse le 26 décembre 1868 au Wisconsin, Édouard Honoré Fenendael, né à Hamme-Mille le 1er avril 1848, fils de Maximilien Fenendael[47] et Marie-Thérèse Pirlot. Ils ont 10 enfants.
-  Lucien, né le 1er décembre 1852.
-  Florimond Joseph, né le 1re septembre 1855 et décédé au Wisconsin, le 14 mars 1912.
 
 
MONTFORT Marie-Thérèse Florence, née à Grand-Leez le 19 décembre 1846 et décédée au Wisconsin en 1932. Elle est la fille d'Emmanuel Montfort et Marie Florence Denil. Elle épouse en premières noces, le 29 mars 1870 à Kewaunee County, Wisconsin, Jean-Pierre HIGUET[48] né le 18 septembre 1838 à Ernage, fils de Lambert Higuet[49] et de Constante Delhaute[50]. Ils ont 4 enfants nés au Wisconsin. Devenue veuve, elle épouse en secondes noces le 8 mai 1878, François Julien ROUSSEAU, né à Grand-Leez le 3 septembre 1854 et décédé au Wisconsin en 1935, fils de François Ferdinand Rousseau et de Marie Barbe Marcadet. Ils ont 2 enfants.
 
 
NAZE Amand, cabaretier, né à Grand-Leez le 18 septembre 1808 et décédé au Wisconsin le 12 décembre 1889, fils de Michel Nazé et Jeanne Joseph Montfort. Il épouse à Meux, le 29 janvier 1833, Rosalie LOUYET [51] née à Corenne le 16 germinal an 13 (6 avril 1805) et décédée vers 1870 au Wisconsin, fille de Charles Louyet et Marie Rose Masson.
Partis d’Anvers le 13 mars 1856 arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting".
Ils se fixent à Lincoln Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Prosper Joseph, né le 3 décembre 1834 et décédé le 2 mars 1914 au Wisconsin.
-  Eugène, né le 18 janvier 1837 et décédé le 22 juillet 1902 au Wisconsin.
-  Augustin Joseph, né le 17 décembre 1838.
-  Désirée Rosalie, née le 8 juin 1840 et décédée dans le North Dakota le 25 février 1925.
-  Amand Joseph, né le 6 février 1850 et décédé le 2 juin 1917 à Rosière Wisconsin.
Trois autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Elie, né le 26 mars 1843 et décédé le 4 avril 1843.
-  Louis Alexis, né le 4 août 1844 et décédé le 14 février 1849.
-  Elie Joseph, né le 23 novembre 1847 et décédé le 19 février 1849.
 
 
NAZE Amand (Junior), né à Grand-Leez le 6 février 1850 et décédé le 2 juin 1917 à Rosière Wisconsin, fils d'Amand Nazé et Rosalie Louyet. En 1876, il épouse Honorine Joseph EUCLIDE, née à Meux le 12 septembre 1858 et décédée le 24 mars 1889 à Brussels Wisconsin, fille de Charles Euclide[52] et Christine Désirée Lorge. Ce couple a 5 enfants au Wisconsin.
 
 
NAZE Désirée Rosalie, née à Grand-Leez le 8 juin 1840 et décédée dans le North Dakota, fille d'Amand Nazé et Rosalie Louyet le 25 février 1925. En 1864 dans l'Illinois, elle épouse Jean-Baptiste NOLET, né le 17 juin 1838 à Petit-Rosière (Brabant) et décédé au Wisconsin le 5 janvier 1916. Ce couple a 6 enfants au Wisconsin.
 
 
NAZE Eugène, né à Grand-Leez le 18 janvier 1837 et décédé le 22 juillet 1902 au Wisconsin, fils d'Amand Nazé et Rosalie Louyet épouse le 7 janvier 1860 au Wisconsin, Geneviève WAGUENAIRE née le 21 juin 1842 à Beauvechain et décédée le 3 janvier 1871 au Wisconsin. Elle est la fille de Jean-Baptiste Waguenaire[53] et Catherine Florence Michel. Ce couple a 2 enfants.
Eugène Nazé épouse en secondes noces le 26 février 1876, Emma FABRY, née le 13 avril 1853 en Belgique et décédée le 24 octobre 1918. Ce couple a 3 enfants.
 
 
NAZE Jean-Baptiste, né à Grand-Leez le 12 octobre 1814 et décédé le 1er septembre 1897 à Rosière Wisconsin. Il est le fils de Michel Nazé et Jeanne Joseph Montfort. Le 25 janvier 1837, il épouse à Saint-Germain Marie-Thérèse JAUQUET, née à Saint-Germain le 14 février 1816 et décédée à Grand-Leez le 8 septembre 1844. Elle est la fille de François Jauquet et Joséphine Nolet. Ils ont deux enfants.
-  Marie-Thérèse, née le 13 mai 1837 à Saint-Germain.
-  Julie, né le 14 mai 1840 à Grand-Leez.
Le 4 juin 1850, il épouse en secondes noces à Grand-Leez, sa belle-sœur Amélie JAUQUET, née à Saint-Germain le 29 avril 1819 et décédée en 1857 à Rosière Wisconsin. Ils ont 4 enfants.
-  Céline, née Jauquet, à Saint-Germain le 18 février 1846, reconnue lors du mariage de Jean-Baptiste Nazé avec Mélie Jauquet en 1850.
-  Florence, née à Grand-Leez le 28 mars 1851 et décédée le 3 octobre 1923 à Algoma Kewaunee, Wisconsin. Elle a épousé en 1869 à Lincoln Wisconsin, Denis Joseph Gueulette, né à Meux le 8 décembre 1847 et décédé le 29 avril 1918 à Algoma. Il est le fils de Charles Joseph Gueulette et Marie Joseph Lecocq.
-  Jean-Baptiste, né à Grand-Leez le 19 janvier 1853 et décédé le 20 juillet 1934 à Rosière. Il a épousé le 26 janvier 1878, Eugénie Héraly née à Corroy-le-Grand. Ils ont 10 enfants.
-  Anne Marie, née à Grand-Leez le 23 juillet 1855 et décédée en 1938 au Wisconsin. Elle s'est mariée deux fois.
Cette famille est partie d'Anvers en mai 1856 à bord du "Pyramid" et arrivée à New York le 16 juillet 1856.
Un enfant né à Grand-Leez est décédé avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Louise, née Jauquet, à Grand-Leez le 22 juillet 1848, reconnue lors du mariage de Jean-Baptiste Nazé avec Mélie Jauquet en 1850. Elle est décédée le 15 avril 1851 à Grand-Leez.
 
 
NAZE Prosper Joseph, né à Grand-Leez le 3 décembre 1834 et décédé le 2 mars 1914 au Wisconsin. Maréchal ferrant, fils d'Amand Nazé et Rosalie Louyet, il se marie à Liernu le 5 juin 1855 avec Ferdinande DUPUIS, née à Liernu le 7 novembre 1830 et décédée le 3 novembre 1902 au Wisconsin. Elle est la fille de Jacques Dupuis et Anne Joseph Falque. Partis d'Anvers le 13 mars 1856, à bord du "Francis B. Cutting", ils se fixent à Brussels Wisconsin avec leurs enfants.
Prosper épouse en secondes noces le 28 juin 1906 à Outagamie Wisconsin Amélie TORDEUR[54], née à Hanret le 29 juillet 1838, fille de Caroline Tordeur.
-  Théodore Joseph[55], né à Liernu le 1er juin 1853 et décédé le19 août 1909 à Jamestown Wisconsin.
-  Virginie, née à Liernu le 31 janvier 1856.
Sept enfants sont nés au Wisconsin.
-  Gustave, né le5 décembre 1859.
-  John, né en 1864.
-  Jules, né le 4 juillet 1866.
-  Anne Agnès, née vers 1867.
-  Léon, né vers 1869.
-  William, né vers 1870.
-  Eleanor, née le 27 mai 1874.
 
 
NOEL Jean Baptiste domestique, né à Grand-Leez le 2 janvier 1795. Il est le fils de Louis Noël et Marie Elisabeth Barbier. Le 29 janvier 1828, il épouse à Grand-Leez Marie Agnès DELCORPS, née le 29 germinal de l'an 7 (18 avril 1799) et décédée au Wisconsin le 2 avril 1888. Elle est la fille de François Joseph Delcorps et Marie Alexandrine Denil. Ils habitent Ruelle aux Cafés. Ce couple et ses enfants sont partis d'Anvers le 13 février 1856, à bord du "Sea lark", arrivés à New York le 27 mars 1856. Ils se fixent à Lincoln avec les enfants nés à Grand-Leez.
-  Marie Joseph, née le 23 septembre 1831 et décédée au Wisconsin le 21 mai 1905. Le 1er février 1856, elle épouse à Grand-Leez Pierre Joseph Huart, né à Perwez le 18 juin 1834 et décédé au Wisconsin le 27 janvier 1916. Il est le fils de François Joseph Huart et Marie Agnès Minique (tous deux décédés). Ils ont 5 enfants.
-  Amand Joseph, né le 20 septembre 1835 et décédé au Wisconsin le 25 mai 1899. Le 28 mai 1864, il épouse à Robinsonville Catherine Higuet, née le 2 février 1843 à Tourinnes-Saint-Lambert et décédée le 21 janvier 1925 à Green Bay. Elle est la fille de Lambert Higuet[56] et Constance Delhaute (tous deux natifs de Tourinnes-Saint-Lambert). Ils ont 12 enfants. Amand a participé à la Guerre Civile des États-Unis au 34e Régiment d'Infanterie du Wisconsin. Il a été enrôlé le 28 novembre 1862 et libéré le 8 septembre 1863.
-  Victor, né le 18 novembre 1838 et décédé au Wisconsin vers 1917.
-  Jean Baptiste, né le 17 janvier 1842.
Trois autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Amand, né le 27 janvier 1834 et décédé le 27 avril 1834.
-  François, né le 30 mars 1847 et décédé le 13 août 1848.
-  Victor Joseph, né le 14 décembre 1828 et décédé le 4 juin 1836.
 
 
NOEL Jean François, sabotier, né à Grand-Leez le 17 septembre 1819. Il est le fils de Louis Noël et Marie-Thérèse Dupont. Le 31 janvier 1844, il épouse Marie NEUVILLE, née à Aische en Refail le 12 décembre 1818. Elle est la fille de Charles Neuville et Catherine Joseph Wautelet. Ils sont partis d'Anvers avec leurs enfants, le 2 avril 1856 à bord du "Gertrude" et arrivés à New York le 13 Mai 1856.
-  Marie Thérèse, née à Aische en Refail le 28 mai 1843. Elle a épousé Basile Forcier, né en mai 1834 au Canada. Ils ont 11 enfants.
-  Jean François, né à Aische en Refail le 17 novembre 1844 et décédé le 27 février 1902 au Wisconsin. Il a épousé Marie Joséphine Laduron[57], née à Meux le 9 septembre 1846. Ils ont un enfant.
Les autres enfants sont nés à Grand-Leez.
-  Anne Marie, née le 6 janvier 1846 et décédée le 25 octobre 1923 à Casco au Wisconsin. En 1862, elle épouse Joseph Barette[58], né le 2 mai 1834 à Tourrines-la-Grosse et décédé à Casco le 5 juin 1915. Ils ont 9 enfants.
-  Eugénie, née le 14 avril 1847.
-  Rosalie, née le 16 février 1849 et décédée en 1916. Le 7 octobre 1867, elle épouse à Brown County Wisconsin Léonard Joseph Bertrand[59], né vers 1838 à Petit Rosière. Ils ont 16 enfants.
-  Jean Joseph, né le 1er juin 1850.
-  Jean Baptiste, né le 18 août 1855.
 
 
NOEL Louis Joseph, né à Grand-Leez, le 4 avril 1836. Fils de Louis Noël 'sabotier' et Marie-Thérèse Dupont. Parti seul d'Anvers, le 24 novembre 1855, sur le bateau "Emerald Isle" avec escale à Hull, en chemin de fer jusque Liverpool, puis à bord du bateau "Henry Clay". Arrivé à New-York, le 31 décembre 1855.
 
 
PODOR Jacques Joseph, cultivateur, né à Aische en Refail le 6 novembre 1809 et décédé en août 1885 à Green Bay. Il est le fils de Jean-Baptiste Podor et Marie Joseph Charlier (tous deux de Aische en Refail). Le 24 avril 1844, il épouse à Aische en Refail Jeanne GUEULETTE, née à Aische en Refail le 5 décembre 1814 et décédée au Wisconsin le 3 septembre 1908. Elle est la fille de Lambert Joseph Gueulette et Anne Marie Bodart (tous deux de Aische en Refail). Ils sont partis avec leurs enfants nés à Aische en Refail.
-  Dieudonné, né vers 1845 et décédé vers 1923 à Menominee Michigan. Le 7 septembre 1869, il a épousé Eugénie Haulotte[60], née le 9 décembre 1845 à Bonlez et décédée le 25 décembre 1933 à Menominee Michigan.
-  Julie Joseph, née le 1er mars 1845 et décédée le 21 décembre 1920 à Humboldt Brown Wisconsin. En 1863, elle épouse Félix Joseph Servais, né le 20 avril 1844[61] à Petit Rosière et décédé le 17 novembre 1914 à Humboldt Brown Wisconsin.
-  Alexis, né le 23 août 1847 et décédé le 20 juin 1924 à Menominee Michigan.
-  Augustine Joseph, née le 6 août 1850.
-  Louis, né le 12 décembre 1852.
-  Alexandre, né le 24 août 1855 et décédé le 30 juin 1946 à Menominee Michigan. Le 15 novembre 1881, il épouse Clara Sabo, née en mai 1863 à Faberg Lillehammer en Norvège et décédée en 1946 à Menominee Michigan.
-  Joseph est né en 1872 au Wisconsin.
Jacques Podor et sa famille sont partis de Grand-Leez, avec son beau-frère Jean-Baptiste Darte et Marie Joseph Podor, sa sœur (voir plus haut).
 
 
QUINART Jean François Ghislain, né à Grand-Leez le 15 août 1796, fils de Antoine Joseph Quinart et Marie Joseph Godfroid. Il avait épousé à Grand-Leez le 2 mai 1829 Jeanne Joseph NOEL née le 28 floréal an 13 (18 mai 1805) décédée le 17 janvier 1882 au Wisconsin, fille de Louis Noël et Elisabeth Barbier. Partis d’Anvers le 13 mars 1856 arrivés à New York le 28 avril 1856 à bord du bateau "Francis B. Cutting". Ils se sont fixés à Lincoln Wisconsin avec leurs enfants nés à Grand-Leez
-  Marie-Thérèse, née le 13 novembre 1833 et décédée le 6 mai 1906 au Wisconsin. Le 27 janvier 1857, elle épouse Jean Lambert Combre[62] né en Belgique le 21 avril 1822. Ils auront 10 enfants.  
-  Jean-Baptiste, né le 4 décembre 1835 et décédé le 21 février 1928 à Lincoln Wisconsin. Il épouse en 1res noces Virginie Dieudonnée Combre[63] née à Saint-Servais le 31 août 1848 et décédée en 1874 au Wisconsin. Ils auront 3 enfants. Jean-Baptiste épouse en secondes noces Augustine Julienne Bournonville[64] née à Meux le 9 avril 1840 et décédée le 5 janvier 1922 au Wisconsin. Ils auront 5 enfants. Augustine Julienne Bournonville a eu un enfant naturel Joachim Bournonville[65] né à Meux le 21 mai 1868 et décédé le 15 avril 1949 à Brussel Wisconsin.
Deux autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Dieudonné né le 29 mars 1831 et décédé le 8 janvier 1851.
-  Alphonse, né le 21 août 1838 et décédé le 16 avril 1839.
 
 
ROMAIN Jean-Baptiste, fils de Jeanne Romain. Il est né à Grand-Leez, vers le 31 mars 1838. Il a 17 ans, lorsqu’il accompagne sa mère au Wisconsin. Marié au Wisconsin, il a deux enfants :
-  Marie née vers 1857.
-  Désiré né vers 1859.
 
 
ROMAIN Jean Joseph, journalier, fils d’Albert Joseph Romain et Anne Catherine Constant. Il est né à Noville sur Mehaigne, le 23 août 1781 et décédé au Wisconsin. Le 3 mai 1810, il épouse à Grand-Leez, Marie-Thérèse THIRION, née à Grand-Leez le 23 août 1775 et y décédée le 30 septembre 1842. Veuf, il est parti au Wisconsin, avec escales à Hull et Liverpool, le 25 août 1855, sur le bateau "Emerald Isle". Arrivé à New-York, le 1er octobre 1855 avec ses deux filles.
-  Jeanne, née à Grand-Leez, le 17 septembre 1811 et décédée au Wisconsin vers 1870.
-  Marie Joseph, née à Grand-Leez, le 6 juin 1817, décédée vers 1870 au Wisconsin. Elle est l'épouse de Louis Delcorps.
-  Marie Françoise, née à Grand-Leez en 1814 et, mariée depuis 1845 à Habran Jean, est restée au village.
 
ROUSSEAU Charles Joseph Gillain, coutelier est né à Grand-Leez le 22 janvier 1820. Fils de Jean Joseph Rousseau et Jeanne Joseph Rosy. Le 7 octobre 1840 il épouse à Grand-Leez, Anne Marie Julienne DUPONT, fille de Pierre Dupont et Marie Joseph Baquet. Elle est née à Grand-Leez le 20 novembre 1815. Partis d'Anvers avec leurs enfants le 24 novembre 1855, sur le bateau "Emerald Isle". Escale à Hull, en chemin de fer jusque Liverpool, puis départ sur le bateau "Henry Clay". Arrivés à New-York, le 31 décembre 1855. Ils se fixent à Casco. Charles Joseph Ghislain Rousseau est parti rejoindre son frère François Ferdinand Rousseau et sa famille, partis en août de la même année.
Cette famille a douze enfants à Grand-Leez, trois ont survécus et sont partis au Wisconsin.
-  Marie Victoire, née le 14 juin 1842.
-  Jean François, né le 21 juin 1847.
-  Florentin, né le 19 octobre 1851.
Neuf autres enfants nés à Grand-Leez, sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Jean Joseph, né le 21 mai 1841 et décédé le 19 juin 1841.
-  Marie-Thérèse, née le 21 octobre 1843 et décédée le 1er juillet 1844.
-  Hortense, née le 1er décembre 1844 et décédée le 27 avril 1846.
-  Gillain Joseph, né le 22 décembre 1845 et décédé le 23 décembre 1845.
-  Alexandrine Marie Joseph, née le 14 mai 1848 et décédée le 18 juin 1848.
-  Jean-Baptiste, né le 16 août 1849 et décédé le 4 mars 1851.
-  Florentin, né le 26 juillet 1850 et décédé le 17 août 1850.
-  Napoléon Joseph, né le 27 novembre 1852 et décédé le 7 février 1853.
-  René Joseph, né le 16 avril 1855 et décédé le 22 octobre 1855.
Cette famille rentrée en Belgique en 1857 a un treizième enfant, Florentin né le 20 novembre 1857. Le 21 septembre 1878, Florentin épouse à Grand-Leez Marie Désirée Bodart née aussi à Grand-Leez le 22 août 1857. Elle est la fille de François Joseph Bodart et Anne Joseph Macaux.
 
 
ROUSSEAU François Ferdinand, journalier, fils de Jean Joseph Rousseau et Jeanne Joseph Rosy. Il est né à Grand-Leez le 13 décembre 1824. Le 3 novembre 1850 à Warisoulx, il épouse Marie Barbe MARCADET, fille de François Joseph Marcadet et Marie Françoise Ceressia. Marie Barbe Marcadet est née le 9 avril 1824 à Villers-Lez-Heest et décédée au Wisconsin le 4 novembre 1905
Partis au Wisconsin, avec escales à Hull et Liverpool, le 25 août 1855, sur le bateau "Emerald Isle". Arrivés à New-York, le 1er octobre 1855.
Ce couple est parti rejoindre François Joseph Marcadet et Marie Françoise Ceressia, partis de Warisoulx vers 1852. François Ferdinand Rousseau est rejoint par son frère Charles et sa famille en décembre de la même année.
Ils se fixent à Casco Wisconsin, avec leur enfant né à Grand-Leez :
-  François Julien, né le 3 septembre 1854 et décédé en novembre 1935 au Wisconsin. Il se marie le 8 mai 1878 au Wisconsin avec Marie-Thérèse Montfort née à Grand-Leez le 19 décembre 1846. Elle est la fille de Emmanuel Montfort et Marie Florence Denil. Ils ont deux enfants au Wisconsin.
François Julien, épouse en secondes noces le 8 juillet 1884, Anne Marie Bonjean, née à Grez-Doiceau (Brabant). Le 6 août 1885, il épouse en troisièmes noces Mary Smith, née au Canada.
Un autre enfant de François Ferdinand Rousseau et Marie Barbe Marcadet est né à Grand-Leez et décédé avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  François Joseph, né le 18 août 1851 et décédé le 16 janvier 1854.
 
 
SIMONET Emmanuel, né à Grand-Leez le 24 juin 1833 et décédé le 24 janvier 1907 à Green Bay Wisconsin. Il est le fils de Emmanuel Simonet et Joséphine Baquet. Le 9 février 1859, il épouse à Grand-Leez Caroline DARTE née à Grand-Leez le 14 février 1836 et décédée le 22 octobre 1929 à Green Bay Wisconsin. Elle est la fille de Jean Joseph Darte et Jeanne Joseph Portier. Ils sont partis d'Anvers en 1881 à bord du "Jan Breydel" avec leurs enfants et arrivés à New York le 15 septembre 1881.
Enfants nés à Grand-Leez.
-  Emmanuel, né le 5 octobre 1861 et décédé en 1948 au Wisconsin. Il a épousé Octavie Destain née au Wisconsin. Elle est la fille de Joseph Destain d'Ernage et Thérèse Simon.
-  Hypolite Jean-Baptiste, né le 19 avril 1864 et décédé la 10 août 1938 à Green Bay Wisconsin. Il a épousé le 15 mai 1888 à Brown County Wisconsin Flora Tordeur née le 22 septembre 1866 au Wisconsin. Elle est la fille de Etienne Joseph Tordeur, natif de Taviers et Marie-Thérèse Williquet, native de Ramillies. Ils ont un enfant.
-  Jean Joseph, né le 23 juin 1865.
-  Caroline, née le 12 août 1867 et décédée en 1941 au Wisconsin. Le 12 octobre 1892, elle épouse à Green Bay Joseph Alphonse Rollin[66] né en 1867 à Chicago Illinois et y décédé en 1939. Il est le fils de Dieudonné Joseph Rollin, natif de Grez et Jeanne Lacroix, native de Aische en Refail.
-  Marie Joséphine, née le 18 septembre 1870 et décédée le 13 novembre 1958 à Green Bay. Le 9 décembre 1890, elle épouse à Brown County Albert Brice né le 15 avril 1865 au Wisconsin. Ils ont deux enfants.
Enfants nés à Sauvenière.
-  Hortense, née le 4 septembre 1871 et décédée en 1958 au Wisconsin. Le 2 septembre 1903, elle épouse à Brown County Emile Joseph Glime[67] né le 19 avril 1867 à Emines.
-  Flore Marie, née le 17 octobre 1872 et décédée le 3 juin 1857 à Green Bay. Le 12 avril 1900, elle épouse Edward J Allen né à Humboldt Township Wisconsin.
-  Octavie, née le 20 décembre 1876 et décédée en 1957. Le 22 mai 1900, elle épouse à Brown County Wisconsin Sébastien Delaruelle né en 1879 au Wisconsin.
-  Silvie Marie, née le 18 octobre 1875 et décédée en 1943. Le 28 avril 1896, elle épouse à Brown County Wisconsin Edouard Collard né en 1868 à Humboldt Township Wisconsin. Ils ont un enfant.
-  Marie Adèle, née le 26 août 1879 et décédée le 8 février 1960. Elle épouse en 1res noces Henry Joseph Hujet. Elle épouse en secondes noces Thomas Antoine Seymour.
-  Ernest, né le 11 juin 1881
Trois autres enfants nés à Grand-Leez sont décédés avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Octavie Maria, née le 20 mars 1869 et décédée la 17 mai 1870.
-  Hypolite, né le 12 février 1863 et décédé le 29 mars 1864.
-  Marie Joséphine, née le 16 février 1860 et décédée le 22 février 1864.
Un enfant né à Sauvenière est décédé avant le départ de la famille au Wisconsin
-  Florent, né le 6 juin 1874 et décédé le 23 juin 1875.
 
 
STROOBANTS Charles Joseph, né à Grand-Leez le 29 mai 1814. Il est le fils de Jean-Baptiste Stroobants et Marie Joseph Bourgeois. Le 17 février 1846, il épouse à Grand-Leez Marie Catherine DESCLEZ née à Liernu le 7 janvier 1825. Elle est la fille de Gillain Joseph Desclez et Marie Françoise Simon. Ils sont partis en 1856, à bord du "Edisto" en partant de Göteborg en Suède, arrivés à Boston le 17 juillet 1856 avec leurs enfants nés à Grand-Leez.
-  Jean-Baptiste, né le 5 janvier 1847.
-  Marie Eugénie, née le 2 février 1850 et décédée en 1929 au Wisconsin.
-  Marie-Thérèse, née le 12 janvier 1852 et décédée le 21 décembre 1931 au Wisconsin.
-  Ferdinande, née le 4 octobre 1853.
-  Marie Françoise, née le 25 février 1856.
Un autre enfant est né à Grand-Leez et décédé, avant le départ de la famille au Wisconsin.
-  Marie Ursule, née le 15 septembre 1848 et décédée le 15 mars 1849.
Deux enfants sont nés au Wisconsin.
-  Charles, né le 26 juillet 1858.
-  Ferdinand, né en décembre 1861.
 
 
VIRLEE Emmanuel, cultivateur, né à Grand-Leez le 28 mai 1820 et décédé à Grand-Leez le 16 octobre 1899. Il est le fils de Simon Virlée et Marie Joseph François. Le 21 juin 1848, il épouse à Grand-Leez Anne Marie CONARD, née le 22 février 1823 et décédée à Grand-Leez le 23 juillet 1898. Elle est la fille de Louis Joseph Conard, cordonnier et Marie Barbe Baquet. Ils sont partis d'Anvers le 13 mars 1856, avec leurs quatre enfants à bord du "Francis B. Cutting" et arrivés à New York le 28 avril 1856. Cette famille est rentrée à Grand-Leez en 1857.
-  Simon, né le 17 décembre 1848.
-  Louis, né le 26 juin 1850.
-  Anne Marie Françoise, née le 22 avril 1852.
-  Marie Julienne, née le 30 octobre 1853, décédée à Grand-Leez le 22 janvier 1865.
Six autres enfants sont nés à Grand-Leez, après le retour de la famille du Wisconsin.
-  Marie-Thérèse, née le 17 avril 1857, décédée le 25 août 1857.
-  Marie-Thérèse, née le 28 octobre 1859, décédée le 1er janvier 1860.
-  Louise, née le 30 octobre 1860, décédée le 19 janvier 1897.
-  Norbert Gilain, né le 21 août 1863, décédé le 19 mars 1867.
-  Marie Julienne, née le 15 novembre 1865.
-  Marie Joséphine, née le 19 février 1869.
 
 
ZEPHIRIN Charles Ignace[68], né vers 1811 et décédé le 9 septembre 1898 au Wisconsin. Le 2 avril 1834, il épouse à Aische en Refail Marie Françoise Julienne DUCHENE, née à Grand-Leez le 18 août 1813 et décédée en 1877 au Wisconsin. Elle est la fille de Martin Duchêne et Jeanne Decron. Ils sont partis avec leurs enfants nés à Aische en Refail, le 13 février 1856 d'Anvers à bord du "Sea Lark" et arrivés à New York le 27 mars 1856.
-  Ferdinand Joseph, né le 16 avril 1837.
-  Alfred Jules, né le 5 février 1842.
-  Céline Désirée, née le 14 mars 1845.
-  Florent Joseph, né le 7 juillet 1848.
-  Edouard Joseph, né le 14 août 1851.
-  Julie Joseph, née le 2 juillet 1854.
Deux autres enfants sont nés et décédés à Aische en Refail avant le départ de la famille.
-  Marie-Thérèse, née le 6 mars 1835 et décédée le 10 mars 1836.
-  Alexandre Joseph, né le 27 juin 1839 et décédé le 21 juillet 1842.
 
 
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Jean-Claude Dujardin

 

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[1] La Belgique offre en effet de vastes terrains à défricher ; il suffirait des frais de traversée que sacrifient les émigrants pour devenir propriétaires en Belgique
[2] Cette chapelle primitive a été détruite par un incendie.
[3] Jule : orthographe reprise sur son acte de naissance à l’État-Civil, commune de Grand-Leez.
[4] Silvie : orthographe reprise sur son acte de naissance à l’État-Civil, commune de Grand-Leez.
[5] Justine Baurain se marie au Wisconsin le 6 novembre 1889 avec Ernest Gramme, né le 23 janvier 1859 (lieu inconnu) et décédé à Green Bay le 12 janvier 1940, fils de Ernest Gramme et Marie Eugénie Wautelet (tous deux d'Eghezée). Ce couple a eu 3 enfants au Wisconsin.
[6] Au Wisconsin, le patronyme Charles et devenu Challe.
[7] Il épouse en premières noces, à Mélin (Brabant) le 29 novembre 1837, Félicitée Joseph Meunier (décédée en 1840, à l'âge de 20 ans). Ce couple a un fils né en 1838 et décédé à l'âge de 2 ans. Il se remarie civilement à Mélin (Brabant) avec Marie-Thérèse Dupont le 14 décembre 1842 et religieusement à Grand-Leez le 1er octobre 1843.
[8] Jean-Baptiste Charlet est né et baptisé le 31 mai 1846 (RP Baptêmes de la paroisse de Grand-Leez). D'après le registre de l'Etat-civil de Grand-Leez, il serait né le 12 juin 1846, ce qui laisse suggérer que son inscription à l'Etat-civil de Grand-Leez a été faite tardivement.
[9] Pierre Vrebosch est parti de Beauvechain vers Anvers, ensuite à bord du bateau "Sea Lark", le 1er mai 1855 avec ses parents et ses sœurs. La famille est arrivée à New York le 8 juin 1855 et se fixent à Scott au Wisconsin.
[10] Joséphine et Jean-Baptiste Hermans sont les enfants de Charles Antoine Hermans et Joséphine Landwijk de Grez Doiceau.
[11] Pierre Jonet, veuf a émigré en 1855 avec sa famille. Ils sont arrivés à New York le 20 septembre 1855 et se sont fixés à Casco. Pierre Jonet agriculteur, perd ses cultures et une partie de sa ferme dans le grand incendie de Peshtigo le 8 octobre 1871
[12] Adolphe Vanhosmal est le frère de Marie-Thérèse Vanhosmal.
[13] Marie-Thérèse Vanhosmal épouse en secondes noces Jacques Cornet né le 23 novembre 1843 à Grez (Brabant) et décédé le18 avril 1924 au Wisconsin. Ce couple a eu deux enfants.
[14] Jean-Baptiste Denil mesure 5 pieds 6 ½ pouces (environ 1,69 m), yeux gris et cheveux marron.
[15] Hubert Joseph Gardien est décédé le 15 avril 1839 à Liernu.
[16] L'abbé Ducat mentionne le départ de Marie Catherine Louette avec Jérôme Duchêne et sa famille.
[17] Je n'ai pas trouvé la date du départ vers l'Amérique.
[18] Mathieu Kinnard et Barbe Tillot ont émigré le 17 juillet 1856 à bord du "Robert Peel" et arrivés à New York le 2 septembre 1856.
[19] Jean-Baptiste Englebert, charron domicilié à Charleroi au moment de son mariage.
[20] Natif de Fléron province de Liège.
[21] Acte de mariage n° 11, feuillet 6. Family Search, Mélin scan 486.
[22] Sources voire Jean Ducat dans la bibliographie.
[23] Alexandre Fachant mesure 5 pieds 2 pouces (environ 1,57 m), cheveux clairs et yeux bleu.
[24] Sources : Len Knotts. J. H. Mertens. Jean Ducat.
[25] Marie-Thérèse Moureau est la fille de Jean Ferdinand Moureau (natif de Beauvechain) et Barbe Michel (native de Hoegaarden).
[26] Jean Joseph et Pierre Joseph Henquinet sont les enfants de Jean-Baptiste Henquinet et Marie Catherine Barbe Chaudoir de Tourines-la-Grosse.
[27] Mariage le 27 octobre 1793 à Mélin.
[28] Ouvrier monteur, probablement décédé accidentellement.
[29] Flora et Marie Catherine Gigot, filles de Jean-Baptiste Gigot et de Marie Catherine Flahaut, ont épousés deux frères Jean-Pierre et Gillain Joseph Jandrain.
[30] Il est le fils de Henri Joseph Gigot, natif de Nils-Saint-Vincent et Marie-Thérèse Lardinois, native de Walhain.
[31] Nom trouvé dans le livre de Marcel Lacourt '18 000 belges devenus Américains 1620-1920' - Edition du CHAW - 2009. Ce patronyme n'a pas été rencontré dans les archives de Grand-Leez. Il s'agit probablement d'une erreur de retranscription, lors de l'enregistrement au départ d'Anvers. On peut faire un rapprochement avec le patronyme Rousseau, famille qui est partie le même jour.
[32] Décédée à Grand-Leez le 11 août 1835.
[33] Lambert Henricot et Anne Marie Joseph Aoust se sont mariés à Balâtre le 9 mai 1810. Lambert Henricot est décédé le 16 décembre 1814.
[34] D'aoust sur l'acte de naissance de sa fille, Aoust sur son acte de mariage.
[35] Elle était la fille de Norbert Aoust et Françoise Faucomont. (Acte de baptême le 12 août 1784). Marcel Lacourt dans son livre '18 000 belges devenus Américains 1620-1920' - Edition du C.H.A.W. 2009 - et l'Abbé Ducat la reprennent sous le nom de Dawisse.
[36] Jean Joseph Faucomont a épousé le 30 juin 1795 Marie Françoise Brassine née vers 1757 à Thorembais Saint-Trond et décédée à Grand-Leez le 13 juillet 1830, fille de Joseph Brassine et Charlotte Delvaux.
[37] A Taravisée, il existait une rue Brassine avec trois maisons. Ce nom aurait été donné parce qu'un certain François Brassine a habité dans cette rue.
[38] Décédé à Grand-Leez le 21 décembre 1840. Epoux en 1res noces de Marie Caroline Majoie, décédée en 1839, un fils décédé à 9 mois.
[39] Lincoln anciennement s’appelait Grandlez dans le canton de Kewaunee, état du Wisconsin.
[40] Félicien a les yeux bleus et les cheveux bruns.
[41] Ils sont partis d'Anvers le 13 février 1856 à bord du "David Hoadley" et arrivés à New York le 17 avril 1856.
[42] L'incendie de Peshtigo était un très grand incendie de forêt qui s'est produit le 8 octobre 1871 à Peshtigo et dans les environs (Wisconsin). Il a brûlé environ 1 200 000 acres (490 000 ha) et a été l'incendie le plus meurtrier de l'histoire américaine, avec une mortalité estimée à environ 1 500 personnes, et peut-être même jusqu'à 2 500. [43] Native de Warêt l'Evêque.
[44] Jean-Baptiste Macaux mesure 5 pieds 6 pouces (environ 1,68 m). Cheveux foncés et yeux bleu.
[45] Denis Baud'huin et ses enfants sont partis le 6 août 1870 bord du bateau "Calabria" de Liverpool à destination de Boston.
[46] Rien trouvé sur cette personne.
[47] Natif de Pietrebais.
[48] Marcel Lacourt dans son livre, renseigne Jean-Baptiste Higuet, issu de Lambert Higuet et de Constante Delhaute, né vers 1836 à Tourinnes-Saint-Lambert. A l'Etat-civil, on ne trouve pas de traces de Jean-Baptiste Higuet à Tourinnes-Saint-Lambert mais bien à Ernage.
[49] Natif de Cortil. Partis d'Anvers avec sa famille le 13 février 1856, arrivés à New York le 17 avril 1856.
[50] Native d'Ernage.
[51] Rosalie Louyet est rejointe par sa sœur Sophie et son époux Pierre Radelet. Ce couple est parti de Meux, le 6 août 1870.
[52] Ce couple est parti de Meux en 1870 et s'est installé à Lincoln.
[53] Cette famille est partie d'Anvers le 5 avril 1856 à bord du "Mathilda", arrivée à New York le 15 mai 1856. Cette famille s'est fixée à Brussels Wisconsin.
[54] Amélie Tordeur veuve de Prosper Gervais, ce couple a 9 enfants.
[55] Enfant naturel, reconnu par Prosper Joseph Nazé lors de son mariage.
[56] Cette famille est partie d'Anvers à bord du "David Hoadley" le 13 février 1856 et arrives à New York le 17 avril 1856.
[57] Marie Joséphine Laduron est la fille de Maximilien Laduron et Anne Joseph Herbigniat.
[58] Joseph Barette est le fils de Jean Joseph Barette (natif de Beauvechain) et Marie-Thérèse Deleuze (native de Chapelle-Saint-Laurent).
[59] Léonard Joseph Bertrand est le fils de Paul Joseph Bertrand et Alexandrine Martin (tous deux de Petit-Rosière).
[60] Eugénie Haulotte est la fille de Stanislas Joseph Haulotte et Marie Victorine Colon. Ils ont émigré à bord du "Quinnebaug" le 17 mai 1853 et sont arrivés à New York le 5 juillet 1853. Ils se sont établis à Humbolt.
[61] Félix Joseph Servais est le fils de Henri Servais et Virginie Verhagene. Ils ont émigré à bord du "Trumbull" le 4 mars 1856 et arrivés à New York le 22 avril 1856. Ils se sont établis à Humbolt.
[62] Jean Lambert Combre était veuf de Marie Barbe Rouer, née à Warem
[63] La famille Combre est partie d'Anvers le 13 février 1856 à bord du "David Hoadley" et est arrivée à New York le 17 avril 1856.
[64] Augustine Julienne Bournonville est la fille de Maximilien Joseph Bournonville et Julienne Joseph Delersy. Elle a quitté Meux le 16 septembre 1870 avec son fils, sa maman (veuve) et ses frères et sœur.
[65] Joachim Joseph Bournonville se marie au Wisconsin le 11 janvier 1890, avec Flora Houart née au Wisconsin en 1871 et décédée le 22 octobre1930. Flora Houart est la fille de Pierre Houart et Marie Joseph Julienne Noël.
[66] Joseph Alphonse Rollin était veuf de Eugénie Clérin décédée le 9 août 1888.
[67] Emile Joseph Némée (enfant naturel) a été reconnu lors du mariage de Hubert Joseph Glime avec Alexandrine Némée à Emines le 3 janvier 1872. Ce couple est parti d'Emines en 1872.
[68] Lan mil huit cent onze, le vingt sept avril à cinq ½ heures du matin, par devant nous, Alexandre Henriette Mazure, Adjoint au Maire de Namur, délégué pour faire les fonctions d'officier public de l'état civil, comparurent Charles Denis Cordar et Marie Catherine Evrard veuve Dispaux demeurant à Namur le premier rue Fer, la second rue de la Croix
Les quels nous ont déclaré que cejourdhui , vers cinq heures du matin, ils ont trouvé un enfant âgé d'environ quatre mois, exposé sur l'étau de la maison occupée par le sieur Moutellier sise Marché aux Grains ayant sur la tête un bonet de coton rose emmailloté d'un morceau de juppe de musalaine bleue sur bleue de deux morceaux de toille et d'une chemise à la française. Après avoir visité l'enfant, nous avons reconnu qu'il était de sexe masculin et nous lui avons donné les noms de 'Charles Zéphirin. (Retranscription de l'acte original).
 
 
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