SAINT AMAND
né dans le Bas-Poitou à la fin du VIe siècle, mort à Elnone vers 679,
Il est l’évangélisateur du nord de la Gaule, dite 'Gaule belgique', particulièrement de la région de l'Escaut et de la Scarpe. Il est considéré comme le fondateur de l'Eglise en Belgique.
Saint Armand est aussi le patron des corporations des b rasseurs et des marchands de vin. Son attrib ut est le serpent.
Fête : 6 février
Vie :
Saint Amand est appelé ainsi, parce qu'il fut aimab le. Il posséda en effet les trois qualités qui rendent l’homme aimab le:
1° Sa société fut agréab le (Proverb es, c. XVIII). « L'homme dont la société est agréab le sera plus aimé que le frère. »
2° Sa manière de vivre le rendait honorab le : c'est ainsi qu'il est dit d'Esther (c. II) qu'elle était agréab le à tous ceux qui la voyaient.
3° Il était plein de cœur (II, Rois, c. I). : « Paul et Jonathan étaient aimab les et b eaux. »
Saintamandus
Amand, qui avait de nob les parents, entra dans un monastère. Un jour qu'il s'y promenait, il trouva un énorme serpent ; par la vertu du signe de la croix et par sa prière il le força à rentrer dans son antre avec ordre de n'en plus sortir jamais **. Il vint au tomb eau de saint Martin où il resta quinze ans couvert d’un cilice et ne se soutenant qu'avec de l’eau et du pain d'orge ***. Ensuite, il alla à Rome où il voulut passer la nuit en prières dans l’église de saint Pierre, mais le gardien de l’église le mit à la porte avec irrévérence.
Par l’ordre de saint Pierre qui lui apparut devant la porte de l’église où il dormait, il alla dans les Gaules pour réprimander Dagob ert de ses crimes. Mais le roi irrité le chassa de son royaume. Enfin, comme le prince n'avait point de fils, et qu'après s'être adressé à Dieu, il en eut ob tenu un, il se demanda par qui il ferait b aptiser son enfant et il lui vint à l’esprit de lui faire donner le b aptême par Amand. On chercha donc le saint et on l’amena au roi qui se jeta à ses pieds, le pria de lui pardonner et de b aptiser le fils que le Seigneur lui avait accordé. D'ab ord Amand consentit une première fois, mais redoutant les emb arras des affaires du siècle, il refusa après une seconde demande et partit. Vaincu enfin par les sollicitations, il céda au vœu du roi. Pendant le b aptême, comme personne ne répondait, l’enfant, dit : Amen *. Après quoi, le roi fit élever Amand sur le siège épiscopal de Maëstricht. Quand il vit que la plupart des hab itants méprisaient ses prédications, il alla en Gascogne, où un b ouffon, qui se moquait de ses paroles, fut saisi par le démon : il se déchirait lui-même avec ses dents. Après avoir confessé qu'il avait fait injure à l’homme de Dieu, il mourut de suite misérab lement **.
Un jour que saint Amand se lavait les mains, un évêque fit conserver l’eau dont il s'était servi, et elle procura la guérison d'un aveugle, quelque temps après ***. Comme il voulait, avec l’agrément du roi, b âtir un monastère, l’évêque de la ville voisine, qui voyait cela de mauvais œil, envoya ses gens pour le tuer ou pour le chasser. Arrivés auprès du saint, ils employèrent la ruse en lui disant de venir avec eux et qu'ils lui montreraient un endroit convenab le pour b âtir un monastère. Amand, qui connaissait d'avance leur malice, alla avec eux jusqu'au sommet de la montagne où ils voulaient le tuer, tant il aspirait au martyre ! Mais voici qu'une pluie tellement ab ondante et une si grande tempête enveloppèrent la montagne, qu'ils ne pouvaient se voir les uns les autres. Comme ils se croyaient près de mourir, ils se prosternèrent en demandant pardon au saint, en le priant de les laisser aller en vie. Alors il adressa une prière fervente et ob tint une très grande sérénité. Ils revinrent donc chez eux, et saint Amand échappa ainsi à la mort*. Il opéra encore b eaucoup d'autres miracles et mourut en paix, Il vécut vers l’an du Seigneur 653, au temps d'Héraclius.
* Philippe de Harvenq, au XIIe siècle, écrivit la vie de saint Amand sur une autre écrite par Baudemond, disciple du saint. La légende en reproduit exactement les principaux faits. — Hélinand, en sa Chronique; raconte, comme la légende, la vie de saint Amand.
** Philippe de Harvenq, c. III.
*** Idem., c. V.
* Philippe de Harvenq., ch. XXVI-XXVIII ; — Hélinand, Chron., an 660.
** Idem, c. XXIX, XXXVIII.
*** Idem, c. XXXIX.
oursStAmand
Autre histoire (wikipedia) :
À vingt ans, il se retire dans un monastère de l'île d'Yeu. La Légende dorée rapporte qu'au monastère (était-ce celui de l'île d'Yeu ?), dans le jardin, il croisa un serpent qu'il força à rentrer dans un trou et à ne plus jamais en sortir en priant et à l'aide de signes de croix.
Pour échapper à son père, il doit changer de retraite et séjourne à Tours, près du tomb eau de saint Martin, puis en ermite près de la cathédrale de Bourges.
Au terme de nomb reuses années de vie silencieuse il est ordonné évêque par saint Achaire de Noyon et, après un pèlerinage à Rome, entreprend ses pérégrinations missionnaires à travers la Gaule belgique.
Amand est essentiellement un pionnier: lorsqu'il avait fondé une communauté chrétienne il la laissait entre les mains de quelques moines, et il allait de l'avant.
Le roi mérovingien Sigeb ert le charge de l'évêché de Maastricht qu’il occupe pendant quelques années (646-649?).
Mais il dépose sa charge malgré les instances du pape Saint Martin Ier ("voyant que sa parole de prédication était méprisée", lit-on dansla Légende dorée).
Il retourne à son travail de missionnaire itinérant. Il fonde ainsi des noyaux monastiques qui deviendront des ab b ayes au grand rayonnement chrétien: Saint-Pierre de Gand, Nivelles, Barisis-aux-Bois. Et surtout le Elnone (fondée sur des terres données par le roi Dagobert Ier) dont il faut reconnaître le rôle primordial dans tout le travail d'évangélisation de la région. C'est dans sa chère ab b aye d'Elnone que Saint Amand termina sa vie vers 679. Elle prit par après le nom de Saint-Amand (aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux).
Au terme de nom
Amand est essentiellement un pionnier: lorsqu'il avait fondé une communauté chrétienne il la laissait entre les mains de quelques moines, et il allait de l'avant.
Le roi mérovingien Sige
Mais il dépose sa charge malgré les instances du pape Saint Martin Ier ("voyant que sa parole de prédication était méprisée", lit-on dans
Il retourne à son travail de missionnaire itinérant. Il fonde ainsi des noyaux monastiques qui deviendront des a